Burkina-L ’exploitation des substances de carrières, une alternative pour lutter contre le chômage

Le Burkina Faso, de par sa géologie, offre une diversité de substances de carrières réparties sur l’ensemble du territoire national, avec un potentiel varié de production et de valorisation. Ces substances constituent une source importante de création de richesses et d’emplois mais restent insuffisamment valorisées donc relativement peu connu aussi bien du grand public que des opérateurs économiques. Pourtant elles constituent un facteur de développement économique.

 Le Burkina Faso, de par sa géologie, offre une diversité de substances de carrières réparties sur l’ensemble du territoire national, avec un potentiel varié de production et de valorisation.

 Ces substances constituent une source importante de création de richesses et d’emplois mais restent insuffisamment valorisées donc relativement peu connu aussi bien du grand public que des opérateurs économiques. Pourtant elles constituent un facteur de développement économique.

L’exploitation des carrières au Burkina a créé jusqu’en septembre 2020, 900 emplois dans les carrières industrielles contre 8000 dans les carrières artisanales pourtant ce sous-secteur reste peu connu des jeunes. 

Le Ministère en charge des mines et des carrières doit poser de vraies actions d’organisation et de promotion de ce sous-secteur et aussi l’amélioration de la connaissance de ces substances (cartographie, caractérisation et évaluation des sites intéressants).

La valorisation des substances de carrières contribuera davantage à la réduction du chômage. En effet, les jeunes pourront entreprendre dans ce sous-secteur et employer d’autres.

Selon les chiffres de l’observatoire national pour l’emploi et la formation professionnelle (ONEF), environ 51% des jeunes de 15 à 29 ans sont sans emploi au Burkina Faso. 45% des demandeurs d’emploi ont un niveau secondaire et 20% un niveau supérieur.

Nombreux de ces jeunes au chômage ignorent le sous -secteur des carrières qui est pourtant un facteur de développement surtout de proximité.  Avec le boom minier au Burkina depuis 2010, beaucoup se tourne vers l’orpaillage.

 Si certains restent au pays d’autres préfèrent aller dans les pays voisins pour la recherche du métal précieux. Un phénomène qui s’est accentué avec l’annonce de la fermeture des sites d’orpaillage par le gouvernement burkinabè le mercredi 27 avril 2022 liée à l’insécurité.

Les substances de carrières constituent une véritable source de développement de proximité en termes d’infrastructures routières, hydrauliques et immobilières à même de rehausser le niveau de vie des populations. Promues et valorisées, elles contribueront énormément à lutter contre le chômage.

 Safa-ou KABORE

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