Réduction de l’utilisation du mercure dans l’exploitation artisanale et à petite échelle de l’or au Burkina : un projet en cours de formulation

Le ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement à travers la Direction générale de la préservation de l’environnement a tenu ce mardi 16 janvier 2024 à Koudougou, un atelier de formulation d’un nouveau projet au profit des exploitants artisanaux et à petite échelle de l’or. Présidé par le Directeur général de la préservation de l’environnement, Boukary KABORE, l’atelier de formulation de ce nouveau projet est l’une des recommandations du comité technique de suivi du projet Planet Gold dont l’échéance arrive fin 2024.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la convention de Minamata, le Burkina Faso avec l’appui du Fonds pour l’environnement mondial met en œuvre depuis 2020 le projet Planet Gold. Ce projet vise à réduire l’utilisation du mercure dans l’exploitation artisanale et à petite échelle de l’or et à améliorer la chaine de valeur de l’or afin d’offrir aux artisans miniers un meilleur accès aux marchés internationaux. A quelques mois de la fin de sa mise en œuvre et suite à des contraintes diverses, les attentes non comblées par le projet restent nombreuses.

Pour ce faire, le comité technique de suivi de sa mise en œuvre a recommandé d’engager des discussions avec les bailleurs, en vue de formuler un nouveau projet à même de combler les attentes résiduelles restantes. C’est dans ce cadre que les différents acteurs sont conviés pour entre autres analyser les acquis et les insuffisances dans la mise en œuvre du projet, identifier les axes d’intervention du nouveau projet et prioriser les actions à mettre en œuvre et élaborer une stratégie de mise en œuvre des activités.

A l’entame des travaux, le Directeur général de la préservation de l’environnement, Boukary KABORE a expliqué la nécessité de formulation d’un projet sur les cendres du projet Planet Gold. « C’est un secteur qui est assez porteur mais qui fait face à une insuffisance d’organisation. Depuis un certain nombre d’années le gouvernement consent des efforts pour l’organisation de ce secteur qui draine des millions de jeunes pour les sites d’exploitation artisanale de l’or. Et pour peu qu’on arrive à réussir le défi de l’organisation et de la formalisation du secteur, je pense que les retombés socio-économiques seront très significatifs », a-t-il justifié.

C’est pourquoi, il a invité les participant à réfléchir pour donner un titre qui cadre véritablement avec les réalités du moment et qui est assez attractif pour permettre aux partenaires qui ont l’habitude d’accompagner le ministère de continuer à lui faire confiance et de l’accompagner afin qu’il puisse développer des actions efficaces sur le terrain au profit des populations.

DCRP/MEEA

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