La voix du Burkina Faso raisonne à Nairobi dans le cadre La sixième session de l’Assemblée des Nations unies pour l’Environnement (UNEA-6)

La sixième session de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement (UNEA-6) a ouvert ses portes ce 26 février 2024 au siège du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) à Nairobi, au Kenya. Organe décisionnel le plus élevé au monde en matière d’environnement, l’UNEA veux rétablir l’harmonie entre l’humanité et la nature, en améliorant les conditions de vie des personnes les plus vulnérables de la planète. Ce rendez-vous important sur l’avenir de la planète, connaît la participation des délégués du Burkina Faso avec des représentants du ministère en charge de l’Environnement et celui des Affaires étrangères.

L’UNEA-6 se concentre sur la manière dont le multilatéralisme peut contribuer à résoudre la triple crise planétaire du changement climatique, de la perte de la nature et de la biodiversité, et de la pollution et des déchets. S’appuyant sur une science solide, une volonté politique et un engagement avec la société, le rendez-vous de Nairobi, c’est l’occasion pour les gouvernements mondiaux, les groupes de la société civile, la communauté scientifique et le secteur privé de façonner la politique mondiale de l’environnement.

En tant que seul forum environnemental à composition universelle de la planète, l’UNEA offre une plateforme unique pour des décisions courageuses et des idées nouvelles afin d’élaborer un plan audacieux d’action collective en faveur de l’environnement a fait remarqué la présidente de l’UNEA-6 et ministre de la Transition énergétique et du Développement durable du Maroc, Leila Benali, lors de l’ouverture de la session.

Ce faisant, l’UNEA-6 qui a pris officiellement son envol ce lundi 26 février, veut surtout la réalisation des objectifs de développement durable. Ainsi, plus de 5 000 représentants du monde entier débattront de quelque 19 résolutions, allant de mesures visant à enrayer la désertification à d’autres visant à mettre un terme à la perte de la biodiversité. Selon les Nations Unies, cette Assemblée se réunit à un moment crucial, car 2023 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée. Un million d’espèces sont en voie d’extinction et la pollution reste l’une des principales causes de décès prématurés dans le monde.

Etant un pays qui connait déjà la durabilité climatique, le Burkina Faso est à Nairobi pour donner sa position sur les questions environnementales, se faire entendre et aider à accélérer la prise de décisions pour sauver la planète bleue. Nairobi, c’est aussi des rencontres bilatérales et multilatérales pour renforcer des partenariats en vue de projets futurs.

DCRP/MEEA

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