Burkina : Quand la SONABEL s’affaisse, le démarrage de la saison des pluies devient l’espoir 

S’il y a également un calvaire que les populations burkinabè partagent, notamment les citadins, ce sont bel et bien les lourdes conséquences des coupures ou délestages (on ne sait plus quel est le qualificatif juste, hein !) sous lesquels ploient les villes depuis fin mars 2024. Une situation qui défie cette assurance de la direction générale de la SONABEL, faite le mardi, 19 mars 2024 aux populations et la sortie du premier responsable lui-même, début avril qui semble laisser dans la confusion qu’elle n’a répondu aux inquiétudes.

Aujourd’hui, avoir l’électricité est une exception ; la règle étant vivre sans ce jus qui, hélas, ne devrait pourtant plus être un luxe !

Finalement, à quoi les populations doivent-elles s’attendre et pour combien de temps ? Doit-on espérer une amélioration de cette situation ? Le cas échéant, dans quels conditions et délai ? Concrètement, qu’est-ce qui est en train d’être fait actuellement pour résorber la situation ? Faut-il intégrer la situation comme normale plutôt qu’une exception ? Les Burkinabè n’ont-ils pas droit à la transparence, la vérité et à la redevabilité dans la gestion de cette préoccupation ? Ce d’autant que les conséquences socio-économiques de la situation sont insondables !

Une décennie maintenant que les Burkinabè n’ont pas connu cette situation infernale liée aux coupures/délestages, qu’ils pensaient certainement reléguée au passé.

Au risque de ne plus avoir le jus pour terminer ce coup de gueule sur lequel, il y a beaucoup à dire, arrêtons-nous là et reprenons simplement en chœur le vœu d’un démarrage rapide de la saison des pluies ! L’espoir tant attendu !

Lefaso.net

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