Burkina-MEEA : lancement solennel des activités de la commémoration de la Journée Mondiale des Zones Humides (JMZH) 2024

Le Directeur de Cabinet du Ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Ousmane BAWAR a présidé une opération de salubrité suivie d’une visite guidée dans cette matinée du jeudi 1er février 2024, sur le site Ramsar du complexe du Parc urbain bangr-weoogo et du lac des trois barrages à Ouagadougou.

Cette opération salubrité qui marque le lancement d’une série d’activités et organisée par le ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, s’inscrit dans le cadre de la commémoration de la Journée Mondiale des Zones Humides (JMZH) 2024 prévue ce 02 février à Ouagadougou.

Cette journée est placée sous le patronage du ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Roger BARO. Elle sera célébrée sous le thème : « les zones humides et le bien-être humain. »

Selon le Directeur de Cabinet, le choix du site pour cette opération de salubrité n’est pas fortuit. « Le complexe du parc urbain Bangr-weoogo et le lac des trois barrages a été inscrit le 02 février 2019 sur la liste des zones humides d’importance internationale au vu des services écosystémiques exceptionnels qu’il procure à la ville et des fonctions vitales qu’il assure. De nos jours, le rôle épurateur de ce site est à saturation et cela constitue une menace pour l’intégrité du site et une atteinte à son image. » a indiqué Ousmane BAWAR

Le parc urbain constitue un réceptacle des eaux pluviales drainées par les caniveaux poursuit-il et le Directeur de cabinet invite les populations à adopter des comportements éco citoyens pour poser des éco-gestes afin d’endiguer la pollution du parc par les déchets domestiques.

Pour le Directeur régional de Wetlands international Bureau du Sahel, le Dr Karounga KEITA, cette journée revêt un enjeu capital pour le Burkina Faso. « L’enjeu de cette journée est de célébrer les succès ou les progrès faits par le Burkina en matière de la conservation des zones humides. Ce parc est un exemple qui n’est pas fréquent dans les capitales africaines, surtout sahéliennes. Conserver et même améliorer les écosystèmes dans un milieu urbain, c’est un défi, le réussir, doit être célébrer. Nous sommes très satisfaits des progrès faits par le Burkina malgré la situation difficile. » a-t-il indiqué

DCRP/MEEA

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