Burkina Faso : le nouveau coup d’Etat n’a pas d’impact sur le secteur minier (communiqués)

Les compagnies minières poursuivent leurs activités « normalement », malgré les récents évènements du 30 septembre au 02 octobre 2022 qui ont eu lieu dans la capitale Ouagadougou. C’est ce qu’il faut retenir des communiqués publiés le 3 octobre par le canadien Endeavour Mining et l’australien West African Resources, actifs dans l’exploitation aurifère au Burkina.

Endeavour Mining est le propriétaire de quatre mines d’or au Burkina, à savoir Boungou, Houndé, Mana et Wahgnion. Ces quatre actifs ont représenté en 2021 une production totale d’environ 826 000 onces, soit plus de la moitié de la production totale d’Endeavour en Afrique de l’Ouest.

Quant à West African Resources, elle maintient un objectif de production de 220 000 à 240 000 onces sur sa seule mine d’or Sanbrado, entrée en production commerciale en mars 2020.

Au Burkina Faso, le secteur minier représente 12 % du PIB, plus de 8 % de recettes de l’Etat et 75 % des exportations, d’après les données de l’ITIE

En raison notamment de la place centrale qu’occupe l’exploitation minière dans les recettes publiques de ces Etats, les nouveaux dirigeants s’empressent souvent de rassurer les investisseurs pour la poursuite normale des activités économiques. Un temps fermé, les frontières aériennes sont à nouveau ouvertes.

Pour rappel, le putschiste Paul-Henri Sandaogo Damiba a été remplacé à la tête du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) par capitaine Ibrahim Traoré, groupe déjà à l’origine du premier coup d’Etat en janvier 2022.

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