les autorités guinéennes s’inquiètent de l’envahissement des zones minières des compagnies aurifères en activité par des exploitants artisanaux et certains exploitants semi-industriels.

Pour contrer le phénomène qui réduit les productions industrielles et affectes les revenus miniers, le ministère des Mines et la Chambres des Mines viennent de prendre la résolution de revoir les textes de lois relatives à l’exploitation artisanale de l’or. La démarche devrait aider le pays à mieux sécuriser les permis appartenant aux exploitants industriels, nous dit-on.

Le ministère des Mines envisage l’envoi très prochainement des agents pour sensibiliser les communautés riveraines des zones d’exploitation industrielle.

Faut-il noter que la production de l’or en Guinée est largement supportée par l’exploitation artisanale. Sur un total de 3,3 millions d’onces exportés en 2021, la part de la production artisanale représentait 81,3%, soit environ 2,6 millions d’onces. Ce qui représentait une valeur monétaire estimée à 4,4 milliards USD, selon la Banque centrale citée par le département des Mines.

Le secteur semi-industriel quant à lui totalisait 1,1% tandis que la production industrielle tenue par seulement trois sociétés en opération représentait 17,6%.