Le graphite, un minerai aux qualités uniques et extraordinaires

Le graphite est une espèce minérale qui est, avec le diamant, la lonsdaléite   et la chaoite, l’un des allotropes naturels du carbone. Il est la forme stable du carbone à température et à pressions ordinaires. . C’est une ressource indispensable pour la révolution écologique. Il est Très utilisé dans le domaine industriel et sanitaire.

L’apparence du graphite est celle d’un solide noir à l’éclat submétallique ; sa dureté est faible, entre 1 et 2 sur l’échelle de Mohs.

Les gisements historiques sont les mines britanniques de Seathwaite(en) exploitées pour confectionner les mines de crayon dès le 17e siècle. Comme ce minéral ressemble au plomb que l’on utilise alors pour dessiner ou écrire, il reçoit le nom de plombagine. La plombagine remplace progressivement la mine de plomb dans les crayons. Ce n’est qu’en 1779 que le chimiste suédois Carl Wilhelm Scheele analyse la plombagine et prouve qu’elle est composée de carbone pur et non de plomb, montrant que ce minerai est une forme cristalline particulière du carbone.

Il existe trois variétés de graphite. Le graphite amorphe est la variété la plus abondante avec une teneur en carbone faible 70-80%, qualité inadéquate pour la plupart des usages. Celle la moins commune est le graphite en paillettes avec un teneur en carbone de 85-98% à usage très varié et très intéressant pour les technologies émergentes telles que les batterie Li-ion. Il coûte quatre fois plus cher que le graphite amorphe.  Enfin, le graphite cristallin connu sous le nom de graphite en veine extrait uniquement au Sri Lanka, avec une teneur en carbone de 90-99%. Sa rareté et son prix élevé réduisent sa viabilité pour la plupart des usages.

 Les pays producteurs actuels sont : Chine, Mexique, Inde, Ukraine, Brésil, Corée du Nord, Russie, Sri Lanka et Mozambique. La seule exploitation canadienne est au Québec. La production combinée de la Chine, l’Inde, le Mexique, la Corée du Nord et le Brésil constitue 75 % de la production mondiale.

             <<L’utilité du graphite >>

Ses qualités uniques et extraordinaires rendent les applications potentielles illimitées dans pratiquement toutes les industries sous diverses formes naturelles ou synthétiques. L’utilisation domestique la plus courante est le crayon à papier. La demande en graphite est directement liée à la production d’acier. Il intervient dans la fabrication des électrodes des fours d’aciéries, des réfractaires pour fours et revêtements de creusets et, plus marginalement, comme recarburant.

Il peut aussi être utilisé comme composite d’alliage (avec le Titane ou Fibre de verre) dans la fabrication des cadres de raquettes de tennis. Une forme pyrolytique du graphite est utilisée dans la fabrication de grilles pour les tétrodes de très grande puissance dans le domaine de la radiodiffusion. On peut citer par exemple la tétrode TH539 qui a été utilisée jusqu’en mars 2003 sur l’un des deux blocs émetteurs ondes longues d’Allouis de 1 000 kW.

Dans la lithothérapie le graphite est la pierre de la communication, des dialogues, de la liberté d’expression. Elle permet de bons rapports entre collègues sans arrières pensées. Sur le plan émotionnel, il rassure et incite à faire le point lorsque la situation est ambiguë. C’est un bon conducteur des énergies, utile pour être à l’aise et débattre avec lucidité et tact au moment d’un entretien, d’une audience ou d’une conférence. 

Sur le plan sanitaire, le minerai est utilisé en dermatologie, en gastro-entérologie mais également en gynécologie.

Le marché du graphite représentait 2700 Kilotonnes métriques en 2021, il devrait enregistrer un Taux de croissance annuel composé (TCAC) de plus de 5% au cours de la période de prevision,2022-2027.

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