Le Massif du Fouta Djallon, source vitale pour de nombreux cours d’eau d’Afrique de l’Ouest, est aujourd’hui menacé par la déforestation, les feux de brousse et les effets du changement climatique.

Face à cette urgence écologique, le projet Conservation et de Gestion durable des Forêts et de la Biodiversité du massif du Fouta Djallon a été récemment lancé à Labé par Guinée Ecologie. C’est un projet financé par la Fondation Hans Wilsdorf et de la Fondation_Arcus

D’une durée de trois ans, ce projet ambitieux vise à restaurer 480 hectares de forêts dégradées, protéger la biodiversité notamment les chimpanzés d’Afrique de l’Ouest (Pan troglodytes verus) et renforcer la résilience des communautés locales à travers des pratiques agroécologiques durables.

Cet atelier de lancement, a réuni un divers acteur : représentants du Ministère de l’Environnement, autorités locales de Labé et Mamou, communautés rurales, ONG, chercheurs de l’Université de Labé et médias. Les participants ont été informés des objectifs, des zones d’intervention, des activités clés et du dispositif de suivi-évaluation du projet.

Des sessions interactives ont permis de clarifier les rôles et responsabilités de chaque acteur, de valider le plan de travail initial, et de mettre en place des mécanismes de coordination efficaces.

L’atelier a également favorisé une adhésion forte des parties prenantes, condition essentielle à la réussite du projet.

Le CGF-Bio s’inscrit dans une dynamique régionale de conservation participative, où les communautés locales sont au cœur des solutions pour préserver les écosystèmes et améliorer leurs conditions de vie. Il couvre deux préfectures de la moyenne Guinée, notamment Labé et Mamou.

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