Burkina-MEEA : les rideaux se referment pour le projet « restauration des forets et des paysages et gestion durable des terres au Sahel (RFP/GDD) »

Le Directeur de cabinet, Thomas YAMPA représentant le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement a présidé ce jeudi 15 juin 2023 à Ouagadougou, la cérémonie d’ouverture de l’atelier régional de clôture du projet « restauration des forets et des paysages et gestion durable des terres au Sahel (RFP/GDD) » qui se tient les 15 et 16 juin.

Initié par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans le cadre de la Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel (GMVSS), ce projet mis en œuvre au Burkina Faso et au Niger depuis 2018 pour une durée initiale de 4 ans a bénéficié de l’appui technique et financier du Fonds Français pour l’Environnement mondial (FFEM).

Avec un montant de 323millions 828mille 141 F CFA alloué au Burkina, ce sont les communes de Bani dans la région du Sahel, Coalla et Yamba dans la région de l’Est qui ont bénéficié de la mise en œuvre du projet. A moins d’un mois de la clôture définitive du projet prévue le 30 juin 2023 prochain, il a paru nécessaire de faire une halte pour apprécier la mise en œuvre du projet dans les deux pays, d’où la tenue de l’atelier de clôture qui vise à capitaliser les bonnes pratiques et les expériences réussies du projet. Selon le coordonnateur du projet, Damas PODA, le taux d’exécution physique du le projet est estimé à 80%.

Il visait la restauration des terres qui consiste à déployer un certain nombre des technologies comme des cordons pierreux et des mises en défend pour donner de la valeur biologique aux terre en matière de production agricole, de forage et de toute activité économique. « La particularité de ce projet réside beaucoup plus dans son approche de décentralisation qui visait à renforcer les capacités des collectivités territoriales à planifier, à mettre en œuvre et à suivre les activités de restauration des forêts et des paysages », a-t-il expliqué. Le Directeur de cabinet, Thomas YAMPA a salué cette approche qu’il qualifie d’audacieuse car pour lui la gestion durable des terres ne saurait se faire sans l’implication des collectivités territoriales et l’engagement conscient des communautés.

Il a en outre traduit au nom du ministre en charge de l’Environnement toute la reconnaissance du Gouvernement à la FAO et au secrétariat du FFEM pour avoir maintenu le projet malgré le contexte difficile que connait le Burkina Faso. Durant deux jours de travaux, les participants venus du Burkina Faso et du Niger échangeront sur le caractère démonstratif et reproductible de l’approche de décentralisation des actions de restauration des forêts et des paysages et de gestion des terres. Cela en vue d’envisager sa consolidation et sa mise à l’échelle dans le cadre d’un futur projet de la grande muraille verte prévu couvrir les mêmes communes.

DCRP/MEEA

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