À la faveur du Forum International Investir au Burkina Faso (FIIBF 2025), le ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré GOUBA, a présidé la table ronde sectorielle. L’objectif de cette rencontre était de présenter les grands projets du département et de susciter l’intérêt des investisseurs présents à ce rendez-vous international.

Le ministre GOUBA a campé le décor à travers un exposé introductif sur les opportunités et les potentialités minières et énergétiques dont regorge le Burkina Faso. Il a également souligné que ces opportunités offertes aux investisseurs sont encadrées par un dispositif juridique clair et attractif, notamment le Code minier, la loi sur le contenu local ainsi que la loi sur le Partenariat public-privé (PPP). Dans le même élan, le Directeur affaires juridiques et du contentieux, Tousma Gilbert Dodbzanga, a présenté le cadre réglementaire de promotion des investissements dans les secteurs minier et énergétique, en insistant sur la sécurité juridique et la transparence offertes par la législation burkinabè.

Lors des échanges avec les investisseurs, plusieurs préoccupations ont été soulevées, portant notamment sur l’encadrement de l’artisanat minier, l’autoproduction d’énergie, les conditions de rachat de la production privée d’électricité par la SONABEL, ainsi que sur les demandes de titres miniers restées sans suite.

Le ministre GOUBA et les membres de son staff ont apporté des réponses précises à l’ensemble des questions. A propos des dossiers des titres miniers en attente, il a indiqué que le Cadastre minier fait actuellement l’objet d’un important travail d’assainissement afin de renforcer son efficacité et sa performance.

Pour ce qui est des potentialités géologiques, le chef du département en charge des mines a également mentionné qu’une réforme du Bureau des mines et de géologie du Burkina (BUMIGEB) est en cours et devrait permettre au pays des Hommes intègres de mieux connaître et valoriser les richesses de son sol et sous-sol.

Plus de 1 000 participants venus de 48 pays prennent part, à Ouagadougou, à cette première édition 2025 du FIIBF, véritable vitrine d’opportunités économiques et de partenariats durables.

DCRP/MEMC

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