Au Soudan, le projet Meyas Sand a la capacité de livrer plus de 4 tonnes d’or par an sur une durée de 13,6 ans, selon des estimations datant de 2020. Toutefois, la concrétisation de ce potentiel est retardée par le climat d’insécurité qui prévaut dans le pays.
La compagnie minière Perseus Mining a annoncé cette semaine le retour de ses employés et entrepreneurs sur le site du projet Meyas Sand, au Soudan. Elle les avait retirés en avril dernier suite aux affrontements armés à Khartoum.
« Notre décision de retirer temporairement notre personnel du site du projet aurifère de Meyas Sand en avril a été prise en tenant compte de leur sécurité. Après une évaluation plus approfondie de la situation, il apparaît que la menace immédiate perçue s’est estompée et nous sommes satisfaits des perspectives de reprise du travail sur le site de Meyas Sand sans risque excessif »,a déclaré le DG Jeff Quartermaine.
On apprend ainsi que la zone où se trouve le projet aurifère n’a pas été touchée par les affrontements, aucun incident n’ayant été signalé sur environ 250 000 km2 autour du site. La compagnie estime cependant avoir pris les mesures nécessaires pour agir de façon adéquate si la donne change.
Malgré ce retour à la normale des travaux à Meyas Sand, le calendrier de développement est retardé. Perseus a en effet reporté sa décision finale d’investissement, initialement prévue pour le troisième trimestre 2023.
Le Soudan devra donc attendre encore avant de pouvoir compter sur une nouvelle source de production d’or. Selon une étude de faisabilité publiée en 2020 par l’ancien propriétaire (Orca Gold), le projet peut livrer 167 000 onces d’or (environ 4,73 tonnes) par an sur 13,6 ans, dont 228 000 onces (6,46 tonnes) par an en moyenne sur les sept premières années.
Agence ecofin