L’ONG Wateraid en partenariat avec le Réseau d’Initiatives des Journalistes Africains pour la Coopération et le Développement (IJACOD) a initié un atelier d’information des journalistes, communicateurs et les DCRP sur les défis du secteur de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement au Burkina Faso. Cet atelier qui s’est tenu à Ouagadougou a duré 48 heures, soit du 31 mars au 1er avril 2023.

L’ONG Wateraid en partenariat avec le Réseau d’Initiatives des Journalistes Africains pour la Coopération et le Développement (IJACOD) a initié un atelier d’information des journalistes, communicateurs et les DCRP sur les défis du secteur de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement au Burkina Faso. Cet atelier qui s’est tenu à Ouagadougou a duré 48 heures, soit du 31 mars au 1er avril 2023.

 Ces deux jours de réflexions ont permis aux participants d’avoir des connaissances utiles pour un meilleur accès à l’information, mais aussi et surtout de formuler des actions fortes pour des campagnes d’interpellation, de redevabilité et d’éducation afin que les populations jouissent de leur droit d’accès à l’eau qui est reconnu par la constitution »,  a informé d’emblée Jean Victor Ouédraogo, secrétaire exécutif du Réseau  d’Initiatives des Journalistes Africains pour la Coopération et le Développement (IJACOD).

Une initiative saluée par le ministère de l’Environnement, de  l’Eau et de l’Assainissement, du moment où elle regroupe les journalistes pour mettre les questions d’eau et d’assainissement au centre des productions. Au directeur de la communication et de la presse ministérielle de rappeler que le contexte sécuritaire difficile auquel le Burkina Faso est confronté rend en toute évidence les questions d’eau et d’assainissement.

Au niveau du ministère, il y a ce qu’on a instauré comme bataille de l’eau, qui est une initiative du président du Faso qui tend à pouvoir créer 500 forages d’ici décembre 2023 pour atténuer un peu les questions d’eau et d’assainissement. C’est pour dire que dans la reconquête, toutes les zones qui seront conquises, on va en même temps installer des forages pour que les populations puissent avoir de l’eau potable et en même temps commencer à relancer les questions économiques dans ces zones… Aujourd’hui pour la question de l’assainissement, le ministère prévoit instituer un prix, et invite les journalistes à faire des productions. C’est une façon d’inciter les Hommes de médias à pouvoir traiter de ces questions », a lâché Kalfa Ouattara, représentant le ministre de l’Environnement, de  l’Eau et de l’Assainissement.

Eric Mamboue est le directeur pays de Wateraid Burkina Faso. Présent à cette session d’échange, il a appelé les journalistes à jouer leur partition dans ce processus, notamment à travers leurs différents canaux de communication.

« On s’attend à ce qu’ils jouent leur rôle habituel d’information à travers les différents médias qu’ils utilisent, que ce soit la presse écrite, que ce soit la radio, que ce soit la télévision, qu’ils puissent jouer leur rôle avec le maximum d’informations pertinentes qui peuvent donc conduire à un changement et l’adoption de bonnes pratiques en matière d’eau, d’hygiène et d’assainissement, que ce soit pour l’économie de l’eau, que ce soit pour l’assainissement et l’hygiène, qui sont des éléments importants pour le bien-être des populations, surtout les populations les plus vulnérables », souhaite le directeur pays de Wateraid Burkina Faso.

Les participants par la voix de Christiane Younga se disent outillés à mettre en valeur ce qu’ils ont reçu comme formation pendant ces 48 heures. « Nous allons réaliser des reportages, des émissions, pour interpeller le gouvernement sur l’importance d’accès à l’eau potable pour la population », a-t-elle rassuré.

Ce cadre d’échange a également permis de recenser huit recommandations qui serviront justement à la contribution dans l’édification et la promotion de l’eau et de l’assainissement au Burkina Faso.

Sié Frédéric KAMBOU/Burkina 24