Avec le Niger, la Namibie est l’un des plus importants producteurs africains d’uranium. Les perspectives prometteuses sur le marché mondial, avec des prévisions de hausse de la demande et des prix, incitent actuellement plusieurs compagnies étrangères à investir dans ces deux pays.
La junior minière canadienne Madison Metals a annoncé cette semaine la conclusion d’un accord pour racheter 90 % d’intérêts dans une licence d’exploitation minière et une licence d’exploration en Namibie. La transaction, soumise à une due diligence de Madison, devrait être finalisée d’ici le début de l’année prochaine.
Les détails fournis pour le moment ne mentionnent ni le montant de cet achat ni le vendeur, mais localisent les deux actifs dans la province d’Erongo. La province est notamment considérée comme la « capitale » de l’uranium namibien à cause des différents projets et mines qu’elle héberge (Langer Heinrich, Etango, Rössing, etc.).
« Madison continue d’étendre ses avoirs fonciers autour des mines d’uranium en production à Erongo. L’acquisition de ces licences est un élément essentiel de notre stratégie visant à constituer un portefeuille à l’échelle régionale axé sur cette province uranifère très prometteuse », explique Duane Parnham, PDG de la compagnie.
Pour rappel, Madison dispose déjà de plusieurs licences pour l’exploration et l’exploitation de l’uranium en Namibie. Elle compte profiter de la demande accrue du métal, attendue dans les années à venir pour développer des mines et a conclu récemment un accord lui permettant de financer les travaux grâce à la vente de NFT.
Agence ecofin