L’équilibre écologique de la planète est en danger alors que la consommation mondiale d’énergie ne cesse de croître. L’une des réponses majeures à cette situation est le développement des énergies renouvelables qui permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique.
En choisissant les énergies renouvelables de manière massive, le continent s’ouvrirait des opportunités: il participerait à la réduction mondiale des émissions de gaz à effet de serre et favoriserait des énergies locales, créatrices d’activités et de facilités pour les tâches de la vie quotidienne.
L’accès à l’électricité est en réalité un cercle vertueux. Il permet l’accès à la santé, à l’éducation et à l’emploi. C’est un puissant moyen de lutte contre la pauvreté.
Aujourd’hui, grâce aux énergies renouvelables, il est possible de réduire les couts liés à la consommation en énergie, d’avoir facilement accès à certaines localités et fournir au populations un meilleur niveau de vie, tout en préservant l’environnement.
Le soleil nous offre gratuitement bien plus d’énergie que nous ne pourrons jamais en consommer. Selon les experts, pour subvenir au besoin en énergie électrique du monde entier il nous suffirait de couvrir seulement 5% de la surface du continent Africains en panneaux solaires.
Le développement des zones rurales s’inscrivant dans cette lutte, la prise en compte de l’énergie solaire présente des avantages certains pour l’amélioration du cadre de vie des populations et constitue un facteur de développement qui permettra aux populations d’exercer des activités rémunératrices de revenus tel le commerce ainsi que des loisirs créant des cadres d’épanouissement des populations surtout jeunes.
Au cours des trois dernières années, la Banque mondiale a doublé ses investissements pour accroître les taux d’accès à l’électricité en Afrique de l’Ouest et centrale. Elle a engagé plus de 7,8 milliards de dollars pour soutenir 40 programmes d’accès à l’électricité, dont plus de la moitié financent directement de nouveaux raccordements au réseau électrique. Quelque 16 millions de personnes pourront ainsi accéder à l’électricité. L’objectif est de porter le taux d’accès dans cette région de 50 % actuellement à 64 % d’ici à 2026.
Cependant, les financements apportés par la Banque mondiale ne suffiront pas. Selon des estimations, il faudrait près de 20 milliards de dollars pour parvenir à l’électrification universelle en Afrique subsaharienne, dont environ 10 milliards de dollars par an rien que pour l’Afrique de l’Ouest et centrale.
Pour combler le déficit de financements, il faudra mobiliser les partenaires traditionnels et de nouveaux partenaires, en particulier le secteur privé, qui est disposé à investir si les conditions favorables sont réunies, ainsi que le secteur philanthropique, qui peut s’engager dans des domaines
Enfin, pour parvenir à l’accès universel à l’électricité, les dirigeants politiques devront faire montre d’un engagement résolu, notamment en élaborant des politiques et des réglementations propres à attirer des investissements de qualité dans le domaine des énergies renouvelables.