Anglo American se retire du charbon en Afrique du Sud
Le charbon est l’une des sources d’énergies les plus polluantes au monde. Alors que la transition énergétique s’accélère dans le monde, les pressions s’accentuent sur les compagnies et pays producteurs pour qu’ils abandonnent la production.
La holding britannique Anglo American se retire complètement de l’exploitation du charbon en Afrique du Sud. Elle a annoncé vendredi 25 mars la vente de sa participation restante de 8 % dans Thungela Resources, société à laquelle elle a cédé la gestion de ses actifs de charbon thermique dans le pays en juin dernier.
Le timing de cette transaction d’une valeur de 1,6 milliard de rands (environ 115 millions de dollars) effectuée par le géant britannique « via un placement accéléré auprès de plusieurs grandes institutions financières », n’est pas anodin. En effet, Anglo American s’est fixé un délai minimal de six mois après la scission pour vendre ses parts restantes pour des raisons stratégiques.
Il faut noter que cette sortie du charbon en Afrique du Sud ne signifie pas pour autant un arrêt définitif de ses opérations en rapport avec le combustible fossile. Le groupe a récemment lancé en Australie la mine Aquila qui vient s’ajouter à ses autres actifs de charbon métallurgique en production notamment Moranbah North et Grosvenor.
Pour rappel, le portefeuille d’Anglo American transféré à Thungela Resources est notamment constitué des mines Goedehoop, Greenside et Khwezela (en propriété exclusive), Zibulo (détenue à 73 %) et Mafube (coentreprise 50/50).
Source : Agence Ecofin