Burkina-Évaluations environnementales : Bientôt des experts agréés et reconnus pour faire le travail selon les normes

Le Comité restreint d’examen des demandes d’agrément en matière de réalisation des évaluations environnementales et sociales (CEDDA), est en session ordinaire, première du genre, ce lundi 6 octobre 2026 à Ouagadougou. Cette session a été convoquée pour, entre autres, analyser et examiner les dossiers de demande d’agrément soumis à l’Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE). La présente session a été présidée par le directeur général de l’ANEVE, N. Désiré Yaméogo, ayant à ses côtés son secrétaire général.

Au total, 160 dossiers de demande d’agréments ont été reçus des bureaux d’études et de consultants et seront examinés au cours de la présente session.

N. Désiré Yaméogo, le directeur général de l’Agence nationale des évaluations environnementales

Composé ainsi d’une dizaine de personnes, le Comité d’examen des dossiers de demande d’agrément en matière de réalisation des évaluations environnementales et sociales (CEDDA) aura la lourde tâche de départager les dossiers qu’il a reçus. Il examinera de ce fait ces différents dossiers afin de donner son quitus aux consultants individuels et aux bureaux d’études qui seront officiellement reconnus et agréés pour accomplir en effet le travail selon les normes au niveau du Burkina.

Vue des acteurs à la tâche

Ces experts seront « agréés et reconnus » pour qu’il y ait désormais des personnes qui ont les diplômes et l’expérience requis pour accomplir le travail comme il se doit, a expliqué Désiré Yaméogo. « Pendant longtemps, l’ANEVE a été confrontée à des rapports qui n’étaient pas conformes à ce que le Code de l’environnement dit. C’est donc pour cette raison que ce comité a été mis en place depuis décembre 2024 et aujourd’hui, nous tenons cette deuxième session pour examiner les différentes demandes d’agrément qui ont été déposées. C’est-à-dire qu’il y a des critères et ces experts qui seront agréés doivent répondre à ces critères pour pouvoir produire des rapports conformes aux textes en vigueur dans notre pays et ces agréments vont leur permettre de réaliser des études sur le territoire national afin d’accompagner les promoteurs.

Les acteurs immortalisent ladite session

Toujours sur la question des critères, le directeur a fait savoir qu’il faut d’abord avoir un diplôme en lien avec les évaluations environnementales et sociales pour pouvoir réaliser des études sur le terrain qui seront reconnues. Le deuxième et le troisième critère, c’est posséder un numéro IFU (identifiant fiscal unique) et avoir réalisé ou participé à des évaluations environnementales pour être apte à bénéficier d’un agrément, a-t-il ajouté.

Vue partielle des acteurs à l’ouverture de la session

Lefaso.net

Géo Canal Info

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