Peak Minerals investit pour explorer l’uranium au Cameroun

La Namibie et le Niger sont les deux principaux producteurs africains d’uranium, mais d’autres pays non producteurs ont un potentiel en la matière. Dans un contexte de hausse de la demande et des prix de l’uranium, Peak Minerals s’intéresse au potentiel uranifère du Cameroun.

Peak Minerals prend le contrôle de 24 permis d’exploration couvrant 11 200 km² au Cameroun. C’est l’annonce faite le 5 juillet par la compagnie minière australienne qui a signé des accords contraignants pour acquérir des participations de 80 % dans les trois sociétés détenant ensemble ces projets d’uranium et de rutile.

Il s’agit de 6 permis d’exploration sur environ 2 400 km² et englobant les projets Kitongo et Lolo. Appartenant à African Future Minerals et Rafia Mining, ces deux projets sont considérés comme prometteurs pour l’uranium. Peak a aussi obtenu 18 permis d’exploration détenus par Minta Resources et couvrant 8 800 km². Ils hébergeraient des ressources d’or, de rutile, de zircon et de terres rares.

« À une époque où les minéraux tels que l’uranium et le titane présentent un déficit structurel à long terme, ces projets permettent à Peak de faire des découvertes substantielles, en tirant parti des travaux d’exploration historiques et des données déjà disponibles sur les projets », explique Robert Boston, président non exécutif de Peak Minerals.

L’acquisition de ces projets par la compagnie australienne rappelle la richesse et la diversité des ressources contenues dans le sous-sol camerounais. Ces ressources restent néanmoins largement inexploitées, et le secteur minier contribue à peine à 1 % du PIB. Des projets phares devraient changer cette situation à moyen terme, avec notamment l’exploitation de plusieurs gisements de fer à Lobé, Mbalam ou encore Ngovayang, ainsi que le développement d’une mine de bauxite à Minim Martap.

Agence ecofin

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