Le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, le Dr Augustin KABORE représentant le premier ministre, Apollinaire Joachimson KYELEM de Tambela a présidé ce mardi 28 mars 2023 à Ouagadougou, la cérémonie d’ouverture de la 4ème session du dialogue structuré national sur le Fonds vert pour le climat.

Initiée par le Secrétariat Exécutif du Fonds vert pour le climat au Burkina Faso, cette 4ème session du dialogue structuré national se tient les 28, 29 et 30 mars 2023 sous le thème « financement du Fonds vert pour le climat : quelle stratégie pour contribuer au renforcement de la résilience des systèmes humains et écologiques dans un contexte de crise sécuritaire et climatique au Burkina Faso ».

Durant ces 72 H de travaux, cette session permettra aux participants issus des entités accréditées et des institutions nationales de mener des réflexions pour une mobilisation coordonnée des ressources du fonds vert pour le climat au profit des populations du Burkina Faso. Pour le représentant des partenaires techniques et financiers, le Dr Jacques SOMDA par ailleurs Chef de programme de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) au Burkina Faso, la mobilisation de façon efficace des finances climatiques exige de tous les partenaires, une communication pertinente, d’où le sens des dialogues structurés. « Le dialogue apparait pour nous comme un moyen de développer les connaissances des acteurs, gage du développement des compétences », a-t-il soutenu. C’est pourquoi, a-t-il expliqué, l’UICN en collaboration avec l’Autorité nationale désignée, a proposé un programme de préparation pour le renforcement des capacités techniques et opérationnelles de l’autorité nationale désignée et de son réseau pour apporter un appui stratégique aux acteurs de mise en œuvre des activités du Fonds vert pour le climat au Burkina Faso.

Le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, le Dr Augustin KABORE a indiqué à l’entame des travaux que la lutte contre le changement climatique exige un engagement sans faille de l’ensemble des acteurs. « Faire face aux changements climatiques requiert des financements énormes et cela ne saurait être possible sans une synergie entre les acteurs gouvernementaux, les collectivités territoriales, le secteur privé, la société civile et les partenaires techniques et financiers », a-t-il expliqué. Pour ce faire, il a invité les acteurs à saisir cette plateforme nationale qu’est le dialogue structuré national pour renforcer la synergie d’actions entre les parties prenantes, dans la perspective d’une mobilisation plus accrue des financements climatiques en général et du Fonds vert pour le climat en particulier.

En plus de l’examen de la mise en œuvre des recommandations de la 3ème session du dialogue structuré national, les travaux de cette session se pencheront entre autres sur le mécanisme de mobilisation de la finance climat, la mise en œuvre des projets Fonds vert pour le climat et l’actualisation du pipeline de projets Fonds vert pour le climat au Burkina Faso.

DCRP/MEEA