L’exploitation artisanale et à petite échelle représente annuellement plus de la moitié de la production totale d’or du Zimbabwe. En 2021, ce secteur a rapporté 18,5 tonnes d’or.
Au Zimbabwe, la production d’or artisanale et à petite échelle va de nouveau augmenter en 2023 pour atteindre au moins 40 tonnes, contre 25 tonnes en 2022 et 18,5 tonnes en 2021. C’est du moins l’ambition affichée par Wellington Takavarasha, responsable de la Fédération des mineurs du Zimbabwe.
Pour le dirigeant, relayé par le média local The Herald, cette forte croissance de la contribution des petits acteurs à la production nationale d’or (35,38 tonnes en 2022) s’explique par les mesures du gouvernement.
Il s’agit notamment du paiement rapide, en dollar américain et au prix du marché international, des achats d’or auprès des mineurs artisanaux et à petite échelle. Avec la suppression de certaines taxes, ces mesures ont encouragé les mineurs artisanaux et à petite échelle à vendre leur or directement à l’unité de la Banque centrale en charge de l’activité, la Fidelity Gold Refinery.
Ces mesures pourraient être adoptées dans d’autres pays comme le Burkina Faso qui peine toujours à contrôler l’exploitation artisanale d’or et perd chaque années des milliards lié à la fraude.
Pour rappel, la nouvelle méthode de collaboration avec les mineurs artisanaux et à petite échelle mise en place par Harare s’inscrit dans le cadre de l’atteinte de l’objectif des 12 milliards $ de revenus miniers annuels dès 2023. Le secteur aurifère est censé apporter 4 milliards $ et le rôle de l’exploitation artisanale et à petite échelle y est essentiel.