Université Joseph KI ZERBO : des étudiants offrent au Pr Samuel Nakolendousse un portrait en guise de reconnaissance pour les efforts consentis à leur égard
Les étudiants de la première promotion de Master en Environnement et Gestion des Rejets Miniers (EGRM) ne sont pas indifférents face aux efforts fournis par leur enseignant au cours de leur cursus. Ils l’ont fait savoir à travers la remise d’un portrait comme présent à la fin d’une séance de cours dispensé par ce dernier. Il s’agit ici de Samuel Nakolendoussé, Professeur titulaire au département des sciences de la terre.
“Nous avons tenu à faire ce présent parce que le Professeur a beaucoup fait pour nous. Depuis le lancement du Master jusqu’à la soutenance, il s’est activé même pour l’obtention du stage du dernier étudiant“, soutient Coulibaly Kadidiatou, la représentante de la promotion de Master. Les étudiants estiment que le Professeur mérite cette reconnaissance parce que malgré son programme chargé d’enseignant-chercheur, il a accepté assurer la coordination du master avec succès.
Le geste des étudiants a été salué à sa juste valeur par le professeur qui n’a pas manqué de le faire savoir. “Qu’est-ce-que vous voulez que je vous dise. On ne refuse pas un cadeau. Je voudrais tout d’abord vous dire merci.”, s’est-il exprimé.
Le Professeur a laissé entendre que la gestion de la toute première promotion a été difficile mais c’est dans les difficultés que l’on réussit généralement. Il a encouragé les étudiants à plus d’abnégation tout en les invitant à mettre tout en œuvre pour organiser une sortie de promotion digne de ce nom. « Vous devez envisager une sortie de la promotion pour que les autorités puissent savoir qu’il y a cette formation qui existe au niveau de l’Université Joseph Ki Zerbo“, a-t-il prodigué.
Dans le cadre de la mise du Projet de Master Environnement et Gestion des Rejets Miniers le Pr Samuel Nakolendoussé a bénéficié d’un bref séjour au Canada. En effet, lors de son séjour il dit avoir été marqué par les effets des mines sur l’environnement dans ce pays. Pour lui, le Burkina Faso doit saisir l’occasion pour mieux étudier ce phénomène pour ne pas en subir les conséquences.
Bessy François SENI