Le secteur minier joue un rôle clé dans l’économie du Mali. Dans un rapport publié en 2023, la Banque mondiale indique que le segment aurifère contribue à 1/4 du budget national. 

Un effondrement survenu dans la soirée du samedi sur un site d’orpaillage au Mali a causé au moins 48 décès dont des femmes et un enfant, selon plusieurs sources locales qui indiquent que les recherches sont toujours en cours pour retrouver d’autres personnes.

La mine d’or en question située dans l’ouest du pays, est présentée comme un lieu d’activités extractives illégales. La terre s’est effondrée sur les victimes qui se trouvaient dans des puits à ciel ouvert, abandonnés par des industriels. Certaines d’entre elles sont tombées à l’eau.

La récurrence de ce genre de drame est préoccupante. Au Mali, au moins 73 personnes avaient perdu la vie dans un éboulement similaire en janvier 2024 et une dizaine plus récemment en janvier 2025. Dans d’autres pays africains aux secteurs extractifs particulièrement actifs sur le segment informel comme le Niger, la Guinée, le Burkina Faso, etc., ces accidents font aussi payer un lourd tribut aux populations locales.

Une informalité nourrie par des impératifs microéconomiques, mais aussi alimentée selon des observateurs par des entités qui entretiennent un commerce des ressources extraites par les mineurs artisanaux. Ces derniers opèrent généralement dans l’irrespect des règles de sécurité, s’exposant à un risque plus élevé de danger.

Agence ecofin