Malgré les sanctions et la pression économique, le producteur russe de pétrole, Rosneft s’est adapté à la situation et n’a pas laissé la situation affecter ses finances.
Le jeudi 15 septembre, la plus grande société russe de pétrole (Rosneft), a annoncé qu’elle a réalisé un bénéfice net de 7,22 milliards de dollars, au terme des six premiers mois de l’année. Cette embellie représente une hausse de 13 % par rapport à la même période de l’année dernière.
Malgré la guerre, les sanctions, la perte d’investisseurs et la réduction de son exposition commerciale en Europe, la société a expliqué que ce résultat financier est le fruit d’un contrôle rigoureux des coûts. Pour rappel, BP son plus grand actionnaire étranger, qui contrôlait une participation de 19,75 % dans la société, s’est retiré de l’actionnariat suite aux sanctions.
« Rosneft a subi une pression sans précédent de facteurs externes défavorables et de sanctions illégales. Toutefois, Rosneft a déclaré que les ventes de pétrole sur la période janvier-juin ont augmenté de 5,7 % en glissement annuel, tandis que sa dette a diminué de 12 % par rapport au début de l’année. Grâce à une efficacité opérationnelle élevée et à des décisions de gestion appropriées, nous avons pu assurer la continuité des activités et démontrer des résultats stables », a déclaré le directeur général de la société, Igor Sechin (photo) dans un communiqué.
La production d’hydrocarbures de Rosneft au premier semestre a atteint 4,85 millions de barils équivalents pétrole par jour, soit une augmentation de 1,5 % par rapport au premier semestre de l’an dernier. L’amélioration des prix du pétrole explique la hausse du bénéfice.