La ministre de l’Environnement, de l’Energie, de l’Eau et de l’Assainissement, Dr Maminata COULIBALY a présidé ce lundi 19 septembre 2022, à Ouagadougou, l’ouverture d’un atelier régional dans le cadre de la mise en œuvre du Projet « Coopération Régionale pour de Nouveaux Indicateurs de Comptabilité Ecosystémique en Afrique (Copernicea) ».

Organisé par l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) en partenariat avec le ministère de l’Environnement, de l’Energie, de l’Eau et de l’Assainissement, cet atelier se tient du 19 au 23 septembre 2022 à Ouagadougou et regroupe des experts de six pays francophones bénéficiaires du Projet que sont le Burkina Faso, la Guinée-Conakry, le Maroc, le Niger, le Sénégal et la Tunisie.

Il vise entre autres à valider les résultats des comptes biophysiques continentaux avec l’ensemble des partenaires, de discuter et de fixer les méthodologies et les types de données nécessaires pour la réalisation des comptes afin de lancer les traitements au niveau national.

Selon la ministre burkinabè en charge de l’Environnement, Dr Maminata COULIBALY, cet atelier va permettre d’évaluer ce qui a été fait par l’Observatoire du Sahara et du Sahel. « Il s’agit d’une rencontre technique qui va nous permettre d’apprécier au regard de certains paramètres quel est réellement l’état de nos écosystèmes, quel est l’état de notre biodiversité, quel est l’état des changements climatiques et de la désertification et cela va nous permettre de chiffrer ce que nous absorbons sur le terrain et de proposer des solutions pour aller de l’avant » a-t-elle soutenu.

Elle a par ailleurs exprimé la reconnaissance du Burkina Faso aux autorités de l’Observatoire du Sahara et du Sahel pour leur choix d’abriter cette importante rencontre.« Convaincu que le sort de millions de femmes et d’hommes est intrinsèquement lié aux écosystèmes naturels, le Burkina Faso avec des ressources certes limitées, s’attèle à intégrer dans les prises de décision, la fourniture de biens et produits de base, les services écosystémiques de soutien et leur conservation avec en ligne de mire le souci d’assurer la pérennité de leurs services, notamment dans un contexte de dérèglement climatique », a-t-elle rassuré.

Démarré en 2020 pour une durée de 4 ans, le projet Copernicea est financé par l’Agence française de développement (AFD).

Il vise entre autres l’établissement d’un réseau national, régional, et continental de partage et d’échange d’information et de données géographiques opérationnelles et durables sur la Comptabilité Ecosystémique du Capital Naturel (CECN) et à favoriser le processus de décision et de planification pour promouvoir l’intégration des valeurs des services écosystémiques dans les plans nationaux.

MEEEA