Avec plus de 800 000 onces d’or produites chaque année, Kibali est la plus grande mine d’or d’Afrique. Elle est actuellement alimentée en énergie par trois centrales hydroélectriques d’une capacité combinée de 44 MW.
En RDC, la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique de la mine d’or Kibali atteindra 93 % en 2025, contre 81 % actuellement. C’est ce qu’a indiqué lundi 30 janvier Mark Bristow, le PDG du canadien Barrick Gold, deuxième producteur mondial d’or et copropriétaire de la plus grande mine d’or d’Afrique.
La compagnie va en effet construire une centrale solaire de 17 MW en complément aux trois centrales hydroélectriques qui alimentent actuellement Kibali. Il s’agit de Nzoro-1 et 2 et de la centrale hydroélectrique d’Azambi, d’une capacité totale de 44 MW.
Kibali est donc un exemple réussi de comment l’immense potentiel hydroélectrique de la RDC peut soutenir l’exploitation de son potentiel minéral également immense, au point d’inspirer d’autres compagnies minières.
L’australien AVZ Minerals a ainsi conclu un protocole d’accord en vue de rénover la centrale hydroélectrique de Mpiana-Mwanga pour sa future mine de lithium Manono. Le canadien Ivanhoe Mines a également lancé deux projets de rénovation concernant la turbine 5 du complexe hydroélectrique d’Inga II et la centrale hydroélectrique de Mwadingusha, pour fournir 240 MW d’électricité renouvelable à son grand complexe de cuivre Kamoa-Kakula.
Agence ecofin