La RDC abrite avec Kamoa-Kakula la plus grande mine africaine de cuivre. Destinée à devenir la deuxième plus grande mine de cuivre au monde dans quelques années, elle devrait produire près de 500 000 tonnes de concentré de cuivre en 2024.

En RDC, Ivanhoe Mines a annoncé le 28 mai le succès de la phase 3 du développement du complexe cuprifère Kamoa-Kakula. Avec la mise en service d’un nouveau concentrateur, cette mine dispose désormais d’une capacité de production annuelle de plus de 600 000 tonnes.

Avec cette capacité, Kamoa-Kakula se positionne comme le quatrième plus grand complexe minier de cuivre au monde. Le premier concentré de cuivre de la nouvelle unité est attendu pour juin 2024, alors que l’entrée en production commerciale est prévue pour le troisième trimestre 2024.

« Nous étudions maintenant des options pour augmenter la production de cuivre vers notre prochain objectif de 800 000 tonnes par an […] un taux de production qui propulserait le complexe cuprifère de Kamoa-Kakula vers l’un des deux plus grands producteurs de cuivre de notre planète », explique Robert Friedland, fondateur et coprésident exécutif d’Ivanhoe Mines.

Pour rappel, Kamoa-Kakula est déjà la plus grande mine congolaise et africaine de cuivre. Entrée en production en 2021, elle devrait produire 440 à 490 000 tonnes de concentré de cuivre en 2024.

Agence ecofin