RDC : la capacité de production de la mine Kamoa-Kakula augmente à 600 000 tonnes/an
Premier producteur de cuivre d’Afrique et l’un des leaders de la production mondiale, la RDC tire d’importants revenus de ce secteur où les prix sont en hausse depuis plusieurs mois. Elle peut compter sur Kamoa-Kakula, plus grande mine de cuivre du continent, pour continuer d’accroitre ses recettes.
Ivanhoe Mines a annoncé cette semaine l’entrée en production commerciale du troisième concentrateur de cuivre de son projet Kamoa-Kakula, en RDC. Cette nouvelle usine de traitement porte la capacité de production du complexe minier de 450 000 tonnes à plus de 600 000 tonnes.
L’information intervient quelques semaines après la publication du bilan opérationnel du premier semestre 2024 dans lequel la compagnie rapporte une production de 186 925 tonnes sur la mine. Si cette performance représente une baisse en glissement annuel de 5 %, la compagnie devrait corriger le tir au deuxième semestre grâce au démarrage de la production commerciale du nouveau concentrateur.
« Le concentrateur de la Phase 3 devrait produire à lui seul environ 150 000 tonnes de cuivre par an. En plus des concentrateurs des Phases 1 et 2, la capacité totale de production de cuivre à Kamoa-Kakula devrait dépasser les 600 000 tonnes par an, ce qui en ferait la troisième plus grande opération minière de cuivre au monde », a déclaré Robert Friedland, coprésident exécutif d’Ivanhoe Mines.
Selon les données relayées par Africa Finance Corporation qui a financé à hauteur de 150 millions de dollars l’extension de la capacité de production de Kamoa-Kakula, le projet a contribué à hauteur de 4 % au produit intérieur brut (PIB) de la RDC. Pour le pays d’Afrique centrale, il représente un atout majeur pour maintenir sa place de deuxième producteur mondial de cuivre dans un contexte de hausse des prix du métal rouge. La hausse de la production et des prix a ainsi permis au pays d’augmenter ses recettes minières de 2018 à 2028, selon le FMI.
Agence ecofin