Ivanhoe Mines exploite le complexe Kamoa-Kakula en RDC, destiné à devenir l’une des plus grandes mines de cuivre au monde. A quelques km de distance, la société est active sur le projet Western Foreland qui a déjà livré des résultats d’exploration prometteurs.
Ivanhoe Mines a publié le 13 novembre une première estimation de ressources minérales pour deux gisements situés sur le projet d’exploration cuprifère Western Foreland. Le gisement Kiala contient des ressources minérales indiquées de 5 millions de tonnes à une teneur en cuivre de 3,56 % et 16 millions de tonnes à 3,55 % de cuivre au gisement Makoko, avec un seuil de coupure de 1,5 %.
Makoko héberge par ailleurs 154 millions de tonnes de ressources minérales inférées titrant 1,97 % de cuivre, pour la même teneur de coupure (1,5 %). Ivanhoe précise que c’est la troisième plus grande découverte de cuivre au monde depuis son gisement Kakula en 2016, toujours en RDC.
Ces découvertes confirment une fois de plus le potentiel cuprifère immense de la RDC, déjà troisième producteur de cuivre et qui peut ravir au Pérou la deuxième place mondiale d’ici 2026-2027, selon Ruben Arrieta de chez Wood Mackenzie. Cette prévision s’appuie, entre autres, sur l’entrée en production de plusieurs mines de cuivre ces dernières années en RDC, notamment Kamoa-Kakula.
Selon Ivanhoe, le complexe Kamoa-Kakula devrait devenir à terme la deuxième plus grande mine de cuivre au monde, produisant plus de 800 000 tonnes par an. Les découvertes de Makoko et de Kiala sont adjacentes à ce complexe.
Agence ecofin