Protection des ouvrages hydrauliques : les acteurs en réflexion sur la problématique de la faune aquatique

Le Ministère de l’Environnement, de l’Energie, de l’Eau et de l’Assainissement (MEEEA), à travers la Direction Générale des infrastructures hydrauliques (DGIH), a tenu le mercredi 20 juillet 2022 à Ouagadougou, un atelier de réflexion sur la problématique de la faune aquatique et la sécurité des ouvrages hydrauliques. Cet atelier vise à trouver des solutions pour sécuriser les ouvrages tout en protégeant la faune aquatique.

Le Burkina Faso s’est résolument engagé vers la mobilisation des ressources en eau de surface. On note plus d’un millier de barrages avec un important nombre d’ouvrages dégradés. Les sources de ses dégradations sont à rechercher entre autres dans les insuffisances de conception, de construction, d’exploitation et d’entretien d’où la tenue de cet atelier ce mercredi 20 juillet 2022 à Ouagadougou.

Il n’est plus à démontrer que l’eau est une ressource vitale et transversale à toutes les activités humaines. Elle est donc au cœur de tous les enjeux de développement. L’eau et les milieux humides constituent des écosystèmes, où vivent et interagissent la faune aquatique (poissons, invertébrés, larves, reptiles), les plantes aquatiques et des micro-organismes comme les bactéries.

L’action de ces êtres aquatiques, tels les caïmans, constitue à bien des égards une menace contre l’intégrité et la durabilité des ouvrages de stockage d’eau. Selon Abdoul Ismaël TOU, Chargé d’études représentant le Secrétaire Général du Ministère de l’Environnement, de l’Energie, de l’Eau et de l’Assainissement, la question de la protection des ouvrages contre les effets de l’action de la faune aquatique constitue une problématique assez complexe en raison du caractère parfois sacré de cette faune ou de son statut d’espèces protégées.

« Face à cette situation, il s’est avéré nécessaire d’engager des réflexions stratégiques et participatives en vue de dégager des solutions structurelles et durables qui permettront de sauvegarder les infrastructures sans pour autant bouleverser les écosystèmes et la biodiversité. C’est pourquoi, le chargé d’études Abdoul Ismaël TOU fonde l’espoir  que ” les réflexions qui seront menées permettront de mieux cerner les contours et les implications de ce phénomène afin de pouvoir mieux le maitriser.”


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