Le Nigéria est l’un des plus gros acteurs du brûlage de gaz à l’échelle mondiale. ExxonMobil qui figure parmi les plus grands producteurs du pays, travaille depuis plusieurs années à réduire son niveau de gaz torché, tout en créant de la valeur ajoutée pour ses activités.

Au Nigéria, le producteur américain de pétrole et de gaz, ExxonMobil a annoncé qu’il se prépare à lancer la phase pilote d’un projet de minage de bitcoins à partir d’excédent de gaz naturel qui serait normalement brûlé.

Les opérations ont été prévues pour être menées sur le terminal de la société à Qua Iboe, dans l’Etat d’Akwa Ibom, mais aucune date n’a été annoncée pour le démarrage des activités.

Aux Etats-Unis, la société mène depuis janvier un projet similaire dans le Dakota du Nord et espère à terme, réduire ses émissions de dioxyde de carbone de 63 %. Le plan consiste à étendre l’initiative dans d’autres pays où la société est présente, le Nigéria étant une cible prioritaire, assure l’entreprise.

Si cette initiative s’inscrit dans une vision plus large de réduction des émissions carbone d’ici 2050, elle cadre avec l’engagement de la société à réduire le torchage de gaz d’ici 2030, à travers le programme « Zero Routine Flaring by 2030 » de la Banque mondiale, lancé en 2015.

Le volume de gaz torché chaque année à travers le monde, peut satisfaire les besoins annuels en énergie de plus de 72 millions de foyers selon l’institution.

Source: Agence Ecofin