Malgré le coup d’État de juillet 2023, le monde a toujours besoin de l’uranium du Niger. Le pays représentait 4 % de la production mondiale en 2022, mais les projets qui y sont en développement peuvent augmenter cette part dans les années à venir.
Au Niger, Global Atomic Corp a annoncé le 2 octobre la signature d’une lettre d’intention pour la vente d’uranium provenant de son projet Dasa. Si l’identité de l’acheteur n’est pas connue, la compagnie canadienne indique qu’il s’agit du troisième accord de ce type conclu afin d’alimenter des centrales nucléaires en Amérique du Nord.
La lettre d’intention qui doit encore être transformée en un contrat d’achat-vente, porte le volume annuel potentiellement vendu par Dasa à 1,5 million de livres d’uranium au cours des cinq premières années d’exploitation de la mine. L’ensemble des engagements de Global Atomic représente ainsi 30 % de la production initiale de Dasa sur cette période.
« Ce contrat vient s’ajouter aux deux accords d’achat que nous avons annoncés en 2022 et qui ont tous deux été convertis en contrats d’achat-vente. L’énergie nucléaire est essentielle pour répondre à la volonté d’indépendance énergétique dans le monde entier et au désir impérieux de disposer d’une énergie de base à faible teneur en carbone », a commenté Stephen G. Roman, PDG de la compagnie.
Pour rappel, le plan actuel d’exploitation de l’uranium de Dasa est celui élaboré en 2020. Il porte sur une durée de vie de 12 ans avec la production de 44 millions de livres d’uranium. Depuis, la compagnie a enregistré une hausse des ressources minérales du projet et ce plan ne couvrirait plus que 20 % du gisement connu, selon M. Roman qui indique qu’une étude de faisabilité révisée en 2024 devrait doubler les réserves exploitables à Dasa.
Agence ecofin