En Libye, la société nationale du Pétrole (NOC) a annoncé dimanche 31 juillet que la production nationale d’or noir a atteint son plateau habituel d’un million deux cent mille barils par jour.
« Nous sommes heureux d’annoncer que nos taux de production ont atteint les niveaux d’avant le cas de force majeure, soit 1 200 000 barils par jour », a indiqué la compagnie dans un message posté sur Twitter.
La nouvelle intervient quelques jours après la reprise des activités pétrolières en Libye, dans le contexte d’une entente, convenue entre l’Etat et les milices. Un accord qui a entraîné dans la foulée, l’éviction de l’ancien homme fort de la NOC Mustafa Sanalla remplacé par Farhat bin Qadara qui dès sa prise de fonction, a indiqué sa volonté « de revenir aux taux de production de pétrole antérieurs à la fermeture, et ce dans un délai d’une semaine ».
Toutefois, un autre grand défi se profile à l’horizon à savoir celui de maintenir, sur la durée, ce plateau de production. Chose, pour l’heure, incertaine.
Une analyse du fournisseur indépendant d’informations et d’analyses pour les marchés de l’énergie et des matières premières S&P Global Platts, indique que « la production [pétrolière libyenne] pourrait chuter aussi rapidement qu’elle a augmenté ». Une possibilité liée à la fragilité des accords politiques obtenus ces dernières semaines.
Selon la firme, le caractère précaire du contexte politique en Libye affectera la production pétrolière nationale en août et en septembre. Une période au terme de laquelle le plateau de production sera compris, selon ses prévisions, entre 900 000 et 1 million b/j.