En mai, Gold Fields a signé un accord pour acquérir le canadien Yamana. Cette transaction qui lui aurait permis d’être le 4ème producteur mondial d’or a maintenant échoué, après une contre-proposition d’American Silver Corp et Agnico Eagle Mines.
Gold Fields n’ira pas au bout de l’accord de fusion conclu en mai 2022 pour racheter le producteur d’or canadien Yamana Gold. C’est l’annonce faite le mardi 8 novembre par le groupe sud-africain au lendemain de sa décision de ne pas faire une nouvelle offre de rachat après la contre-proposition de deux autres compagnies minières reçue par Yamana.
Selon les termes de l’offre transmise par American Silver Corp et Agnico Eagle Mines Limited, les actionnaires de Yamana recevront 1,0406 $ en espèces, 0,0376 action d’Agnico et 0,1598 action d’American Silver pour chaque action détenue, ce qui évalue la transaction à 4,8 milliards de dollars.
C’est une offre légèrement supérieure à celle de l’entreprise sud-africaine qui proposait 4,7 milliards de dollars en actions Gold Fields aux actionnaires de Yamana. Le Conseil d’administration de l’entreprise canadienne a donc recommandé aux actionnaires de voter contre l’offre du sud-africain pour privilégier la nouvelle proposition.
Notons cependant que l’indemnité de rupture de 300 millions de dollars que devra verser Yamana à Gold Fields relativise la supériorité de l’offre reçue d’American Silver et Agnico Eagle.
Pour rappel, la transaction entre Gold Fields et Yamana aurait permis de créer le 4ème producteur mondial d’or. Le groupe sud-africain reste néanmoins un géant du secteur, avec une production annuelle d’or attribuable supérieure à 2 millions d’onces et une présence sur trois continents, dont l’Afrique.
Agence ecofin