D’après le rapport mensuel de production de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), au terme du mois de mai, la production nigériane de pétrole brut a affiché 1,02 million de barils par jour, soit 195 000 barils par jour de moins que le mois précédent. Au même moment, la production angolaise était de 1,16 million de barils par jour, contre 1,18 million de barils par jour en avril.
Cette baisse de la production pétrolière du Nigeria lui a fait perdre la première place dans le classement des plus gros producteurs d’or noir d’Afrique. La dernière fois que l’Angola avait occupé cette position remonte à avril 2016 lorsque le pays lusophone profita de la chute de la production ayant découlé des attaques perpétrées par les Niger Delta Avengers sur les installations pétrolières du delta du Niger. Le Nigeria avait ensuite retrouvé cette place au terme du mois de juin 2017.
Depuis le début de l’année, le Nigeria fait face à une chute libre de sa production pétrolière en raison de la recrudescence des actes de vandalisme qui affectent les infrastructures de transport du combustible et par conséquent, empêchent le bon déroulement des activités en amont.
Le rapport de l’OPEP montre qu’à la fin du mois de mai, la production de pétrole brut de l’organisation a atteint en moyenne 28,51 millions de barils par jour, soit une baisse moyenne de 176 000 barils par jour par rapport à avril. La production mondiale a quant à elle, chuté de 150 000 barils en moyenne par rapport à avril pour atteindre 98,75 millions de barils par jour.
Agence Ecofin