Le Maroc mise sur son potentiel côtier pour développer l’éolien

Le Maroc travaille à accroître la part de renouvelable dans son mix énergétique. L’énergie éolienne est une composante essentielle de cette politique qui positionne le royaume chérifien comme leader de la transition énergétique en Afrique.

Le Maroc veut accélérer le développement de l’énergie éolienne en misant sur le potentiel de ses côtes atlantiques et de la région de Tanger, où les vents atteignent 11 m/s. C’est ce que rapportent la presse locale de la récente session au Parlement de Leila Benali, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable.

Elle aurait expliqué que ces régions offrent des conditions naturelles favorables pour accroître la capacité de production d’électricité, renforcer la sécurité énergétique et atteindre 52% de renouvelable dans le mix d’ici 2030. D’après elle, rapportent les mêmes sources, le Maroc a atteint 2373 MW de capacité éolienne installée à fin 2024, soit une hausse de 17,65% par rapport à 2023 où il affichait 2017 MW selon l’Autorité nationale de régulation de l’électricité (ANRE). Ce chiffre représentait déjà une augmentation de 30% par rapport à 2022.

La production nationale d’électricité issue des renouvelables a atteint, toujours d’après les propos relayés, environ 9,189 GWh en 2023, soit 22% de la production totale. D’ici 2027, 2,6 GW supplémentaires devraient être installés. Au-delà de la production énergétique, cette dynamique génère des retombées économiques, notamment en termes de contenu local et de création d’emplois.

Selon les projections du Conseil mondial de l’énergie éolienne (GWEC), 174 000 emplois pourraient ainsi être créés « si le Maroc atteint ses objectifs accélérés en matière d’énergie éolienne d’ici 2027 ». En parallèle, le royaume chérifien explore le potentiel de l’éolien offshore, qui pourrait offrir une production plus stable et renforcer davantage sa sécurité énergétique.

Agence ecofin

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