Le Burkina présente son expérience et demande le financement à la COP29

Bakou, le 13 novembre 2024. « Le son que vous entendez est celui du tic-tac de l’horloge. Nous sommes dans le compte à rebours final pour limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 degré Celsius. Et le temps ne joue pas en notre faveur » ainsi s’exprimait Antonio Guterres, Secrétaire Général des Nations unies.

Nous sommes à l’ouverture du sommet des leaders mondiaux pour l’action climatique, le segment ministériel de la COP29, qui s’est officiellement ouvert le mardi 12 Novembre 2024 à Bakou, la capitale de l’Azerbaïdjan. C’est en présence du ministre de l’Environnement de l’Eau et de l’Assainissement Roger BARO, Représentant le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ. A ses côtés, le Ministre délégué chargé des Ressources animales, le Dr Amadou DICKO.

L’occasion est donnée aux leaders politiques d’évaluer ce qui a été fait et surtout de réaffirmer les engagements mondiaux pour lutter contre les changements climatiques. Aucun pays n’est épargné. ” Le Burkina Faso a connu en cette année 2024, son lot de fortes chaleurs, d’inondations avec des ruptures de ponts, des ravages de cultures, etc. Nous devons donc nous remobiliser et le Burkina Faso est à cette COP pour présenter son expérience en matière d’adaptation, d’atténuation pour faire face à ses engagements” affirme le ministre Roger BARO, chef de la délégation du Burkina à Bakou.

La COP-29 est une COP à forts enjeux où la priorité absolue sera de parvenir à un accord solide sur le nouvel objectif collectif chiffré post-2025 en matière de financement climat.

L’accent est mis sur l’atténuation et l’adaptation, et la finalisation, une fois pour toutes, des règles de mise en œuvre de l’article 6 (mécanismes de marché) de l’Accord de Paris fait remarquer le Secrétaire Permanent du Conseil National pour le Développement Durable, Pamoussa OUEDRAOGO.

” Le plus important pour nous, ce sont les opportunités que nous allons saisir à cette Conférence. L’accent est mis sur le financement. L’enjeu majeur c’est l’objectif quantifié de mobiliser les 100 milliards de dollars pour que les pays comme le Burkina Faso puissent en bénéficier. Nous sommes là pour veiller sur les intérêts des pays les moins avancés dans les négociations pour ce qui concerne le financement et la technologie dans le domaine des énergies renouvelables ” nous a confié le SP.

L’autre enjeu pour la délégation Burkinabè, c’est enfin l’opérationnalisation du fonds pour les pertes et préjudices. Les inondations viennent nous rappeler que nous subissons les effets néfastes des changements climatiques et qu’il faut une réparation du préjudice subi. Les négociateurs Burkinabè doivent donc défendre les intérêts du groupe africain tout en prenant en compte les réalités du Burkina Faso. C’était le message du chef la délégation Burkinabè, Roger BARO lors de la rencontre avec les délégués Burkinabè.

Le ton a été donné par les leaders mondiaux. Il y’a urgence ! Car ” c’est l’histoire d’une injustice évitable : les riches sont à l’origine du problème et les pauvres en paient le prix fort ” conclut le chef de l’ONU.

DCRP/MEEA

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