Le Burkina prend part au 10ème Forum Mondial de l’Eau à Bali en Indonésie
Le 10 ème Forum Mondial de l’Eau a ouvert ses portes, ce lundi 20 Mai 2024 à Bali en présence du président indonésien JOKO Widodo. Ce rendez-vous triennal sur les problématiques liées à l’eau et à l’assainissement connaît la participation des délégations de plusieurs pays du monde dont celle du Burkina Faso avec à sa tête wendémi Cyprien TIZAMBO, Directeur Général des Ressources en Eau.
Placée sous le thème << l’Eau pour une Prospérité Partagée >>, ce rendez-vous se veut être un cadre approprié d’échanges entre les différentes délégations. Selon les organisateurs, l’eau est une ressource essentielle à toute vie sur Terre, tant pour l’homme que pour la nature. De ce fait, une bonne coopération dans le domaine de l’eau entre les acteurs mondiaux ainsi qu’une bonne gouvernance au sein de la communauté de l’eau et au-delà sont essentielles pour surmonter la concurrence croissante sur les ressources en eau. Aussi, l’adoption des approches plus innovantes, flexibles, durables et efficaces en matière de financement de l’eau s’avère nécessaire d’où la pertinence du choix ce thème.
Pour le chef de la délégation Burkinabè, le Burkina Faso est présent à ce 10 ème Forum mondial pour partager son expérience en matière d’eau et de l’assainissement notamment l’expérience de l’initiative bataille de l’eau.<< le Burkina Faso partage non seulement son expérience et s’enrichit de l’expérience des autres nations en termes de savoirs, connaissances, techniques et technologies en matière d’eau et d’assainissement. Également, cette participation permet de nouer des partenariats en matière de financement et d’échanges d’expériences et de transfert de technologies. >> a indiqué Wendémi Cyprien TIZAMBO
Il faut noter également que la cérémonie d’ouverture a été précédée par une cérémonie appelée ‘’purification de l’eau’’. Dans la culture indonésienne, l’eau est un symbole de force et de purification, un porteur d’énergie et un élément spirituel de la nature. Pour les organisateurs, cette richesse de connaissances, ainsi que le savoir-faire traditionnel et autochtone, doivent être partagés, enseignés, rendus largement accessibles et étendus pour aider à relever les défis croissants liés à l’eau.
DCRP/MEEA