Le Burkina prend part à la 7e Assemblée générale des Nations unies pour l’environnement (UNEA-7) à Nairobi

Le segment de haut niveau de la 7e Assemblée générale des Nations unies pour l’environnement (UNEA-7) se tient les jeudi 11 et vendredi 12 décembre 2025 au siège du Programme des Nations unies à Nairobi au Kenya. Un segment de haut niveau marqué par la présence du Président du Kenya William RUTO à l’ouverture des travaux qui ont connu la présence du Chef de la délégation Burkinabè à l’UNEA-7, Roger BARO, ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement qui a rappelé les actions du Burkina Faso en faveur de l’environnement sous la conduite éclairée du Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ.

« L’heure est à l’Action » a déclaré le ministre Roger BARO.

L’Assemblée des Nations unies pour l’environnement se tient à un moment où les guerres, les politiques économiques protectionnistes et les divisions internationales compromettent la capacité des nations à parvenir à un consensus sur le changement climatique, l’érosion de la biodiversité et la pollution ; des enjeux qui exigent une action collective.

Le président de l’Assemblée, Abdullah Bin Ali Al-Amri, a rappelé que malgré les turbulences, la coopération multilatérale demeure la seule voie crédible.

L’Assemblée des Nations unies pour l’environnement (ANUE), la plus haute instance décisionnelle mondiale en matière d’environnement, a ouvert, lundi matin, sa septième session à Nairobi, avec l’ambition d’agir face aux défis environnementaux majeurs, dans un contexte de profondes divisions géopolitiques.

Les émissions mondiales continuent d’augmenter, les objectifs de la biodiversité sont hors trajectoire, et les négociations sur la pollution plastique sont dans l’impasse, menaçant les moyens de subsistance et les économies à travers le monde.

Pour le Président du Kenya, William RUTO, la crise environnementale est une réalité en Afrique. Des exemples dans le monde font lésion. L’UNEA se doit de définir les gardes fous de la transition écologique. Cependant loin de subir les effets néfastes de la triple crise environnementale, le Président RUTO affirme que l’Afrique est co-architecte de la construction climatique. La perte de la biodiversité n’est pas une abstraction mais une réalité. L’un des éléments visible de la triple crise climatique c’est la pollution plastique.

Le Burkina Faso en phase avec le thème de cette 7e assemblée : « Promouvoir des solutions durables pour une planète résiliente ».

Sur le campus de l’ONU à Nairobi, un sentiment persiste : celui d’une volonté manifeste d’aller de l’avant pour un environnement sain.

Cependant fait remarquer le ministre de l’Environnement du Burkina Faso, les actions isolées et les solutions temporaires pour faire face aux défis environnementaux ont montré leurs limites.

« Les risques liés à l’inaction révélés dans le rapport GEO-7 nous interpellent sur la nécessité d’une approche globale et inclusive pour éviter 9 millions de décès prématurés liés à la pollution, sortir 200 millions de personnes de la malnutrition et 150 millions de personnes de l’extrême pauvreté d’ici à 2050 » insiste le ministre Roger BARO.

Convaincu que l’heure est plus à l’action, plusieurs initiatives présidentielles sont mises en œuvre dans les secteurs de développement au Burkina Faso. En matière d’environnement, la mise en œuvre de la loi règlementant l’usage des plastiques, les actions de verdissement urbain, la promotion de l’économie circulaire, la digitalisation des services environnementaux, le renforcement des espaces de conservation sont les témoins que le Burkina Faso fait sa part pour une planète durable et résiliente.

« Les solutions sont avec les hommes et les hommes sont les solutions pour gérer les défis environnementaux et promouvoir un multilatéralisme sincère et bénéfique pour la planète. Les solutions ne seront durables que si la solidarité mondiale se manifeste véritablement dans la dignité et la souveraineté retrouvées des Etats et des peuples » conclut Roger BARO qui pense qu’il faut l’implication des enfants et des jeunes dans la recherche de solutions aux problèmes environnementaux.

En marge de ce segment de haut niveau, la délégation Burkinabè a échangé avec le Costa Rita sur des pistes de coopération dans les secteurs de l’environnement, de la faune et dans le domaine de la formation en agriculture. Les deux parties entendent poursuivre la discussion à travers les deux missions diplomatiques à Nairobi.

DCRP /MEEA

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