Lors de l’African Energy Week (AEW) qui s’est récemment tenue à Cap Town en Afrique du Sud, l’importance et l’urgence, pour les pays africains de soutenir massivement l’exploitation pétrogazière a été réaffirmée par les parties prenantes.
Les pays africains doivent pleinement développer et exploiter leur potentiel pétrolier et gazier. C’est la conclusion d’un rapport publié jeudi 19 octobre par la société de conseil en énergie, Wood Mackenzie, dans la foulée de la conférence African Energy Week (AEW), tenue récemment.
Dans le document, Wood Mackenzie rappelle que cette option n’est pas juste un choix que les pays d’Afrique pourraient adopter. C’est une absolue nécessité dans un contexte de pauvreté énergétique endémique du continent, renforcée par d’importants défis d’approvisionnement.
Pour le cabinet de conseil, la question essentielle désormais est de savoir comment l’Afrique procéderait pour financer la monétisation de ses importants gisements d’hydrocarbures. Wood Mackenzie estime que les pays africains doivent renforcer leur rôle sur la question de la mobilisation du financement des projets pétrogaziers.
La société évoque à titre d’exemple le cas de l’Égypte et propose que les pays africains offrent « des taux progressifs de participation aux bénéfices, de redevances et d’impôts, qui permettent un recouvrement plus rapide des coûts », jugés essentiels par les bailleurs de fonds.
De plus, ils pourraient également « soutenir les flux de capitaux pour les fusions et acquisitions en Afrique en accélérant les approbations réglementaires ». Ce choix est considéré comme étant plus pertinent que celui consistant à « retenir les investissements sur des actifs arrivés à maturité », politique qui ne ferait qu’accélérer la vitesse de déclin de la production.
Agence ecofin