La 28e conférence des Nations unies sur le changement climatique à Dubaï s’ouvre sur de bonnes perspectives
La 28e conférence des Nations unies sur le changement climatique s’est ouverte en grande pompe ce jeudi 30 décembre à Dubaï. Les Émirats et l’ONU qui espèrent une COP aussi historique que celle de Paris en 2015, peuvent déjà se réjouir des annonces pour le fonds sur les pertes et préjudices à l’ouverture.
Les Émirats ont vu les choses en grand : le petit pays pétrolier du Golfe a dépensé sans compter pour accueillir la 28e conférence des Nations unies sur le changement climatique, censée inciter les pays à passer à la vitesse supérieure sur la transition énergétique. Le Burkina Faso prend part pour à cette 28 COP avec de fortes attentes selon la vision du Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE dira le Secrétaire Permanent du Conseil national pour le développement durable, Pamoussa OUÉDRAOGO.
Plus de 97 000 personnes (délégations, médias, ONG, lobbys, organisateurs, techniciens…) sont accréditées, deux fois plus que l’an dernier, et environ 180 chefs d’États et de gouvernements sont attendus, selon les organisateurs, d’ici le 12 décembre, fin théorique de la conférence. Le financement de la lutte contre les changements climatiques est au cœur de cette transformation. La reconstitution du Fonds vert pour le climat, le doublement des ressources financières pour l’adaptation et l’opérationnalisation du fonds pour les pertes et les dommages sont essentiels pour que le seuil de 1,5°C reste à portée de main et que personne ne soit laissé pour compte.
La réalité est que si les pays en développement ne bénéficient pas d’un financement beaucoup plus important, la révolution des énergies renouvelables restera un mirage dans le désert. La COP 28 doit en faire une réalité qui est la vision actuelle des autorités de la transition au Burkina Faso. Les progrès réalisés en matière de financement de la lutte contre les changements climatiques lors de la COP 28 seront essentiels pour instaurer la confiance dans d’autres domaines de négociation et pour jeter les bases d’un « nouvel objectif collectif quantifié » encore plus ambitieux en matière de financement de la lutte contre les changements climatiques, dira le président de la COP28, Sultan Al-Jaber.
Pour lui la question du climat ne peut pas attendre . Il a invité les délégations à des actions concrètes. Car dit-il les populations ont besoin d’air pur, de l’eau propre et d’aliments sains. Les Emirates arabes unis ont donc annoncé 100 millions de dollars pour le fonds pour les pertes et préjudices. Une annonce qui a fait réagir d’autres contributeurs comme le royaume uni , le Japon. Pour le Secrétaire permanent du Conseil national pour le développement durable ,Pamoussa OUEDRAOGO la principale préoccupation , c’est les conditions de répartition de ce fonds. L’autre centre d’intérêt du pays des hommes intègre, c’est le financement de l’adaptation et sa prise en compte dans le bilan mondial.
Le Burkina Faso sera représenté au plus haut sommet par le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Roger BARO représentant le Président de la Transition , Chef de l’État , le Capitaine Ibrahim TRAORÉ. Le chef de la délégation burkinabé est attendu ce vendredi 1er décembre 2023 à DUBAI. Il sera assisté par l’ambassadeur du Burkina Faso aux Émirats arabes unis et des membres du Gouvernement.