Très favorable au déploiement des énergies renouvelables, le président kenyan a déclaré récemment que « l’Afrique dispose d’un immense potentiel d’énergie renouvelable, et cette abondance d’énergie éolienne et solaire peut alimenter son développement. »
Le gouvernement kenyan et la société d’énergie verte Fortescue Future Industries (FFI) ont signé le mercredi 9 novembre un accord-cadre contraignant qui vise à accélérer le développement au Kenya d’une chaîne d’approvisionnement en engrais verts abordables ainsi que d’autres industries vertes basées sur l’hydrogène et ses dérivés.
Cet accord signé en marge de la COP27, en présence du président du Kenya, William Ruto, rentre dans le cadre des efforts du gouvernement pour abandonner les engrais polluants importés.
Les deux parties travailleront ensemble pour développer d’ici 2025 une installation de production d’ammoniac et d’engrais verts d’une capacité de 300 MW. Ils prévoient également de lancer des études de faisabilité pour deux autres projets qui pourraient augmenter la production d’électricité renouvelable pour les industries vertes jusqu’à 25 GW, ce qui pourrait finalement produire jusqu’à 1,7 million de tonnes d’hydrogène vert par an pour l’exportation.
Commentant la signature de l’accord, le président kenyan a déclaré : « Nous sommes déterminés à faire du Kenya un leader de l’énergie renouvelable en Afrique. Nous sommes impatients de nous associer à FFI pour accélérer la transition énergétique mondiale au profit du continent. »
En effet depuis son élection le président kenyan n’a cessé de réaffirmer son engagement en faveur des énergies propres au Kenya et en Afrique. M. Ruto a déclaré récemment dans un article d’opinion que l’Afrique peut et doit être un leader en matière d’énergie propre, considérant ses importantes ressources renouvelables et l’impact du changement climatique sur le continent.
Agence ecofin