Alors que le prix de l’or a grimpé de 30 % en 2024 et continue sa progression en 2025 (+10 % depuis janvier), le Ghana, premier producteur africain, veut réajuster sa fiscalité minière pour maximiser ses revenus.

Une nouvelle taxe en discussion :

Augmentation de la “Growth and Sustainability Levy” de 1 % à 3 %

Extension de la taxe jusqu’en 2028 (au lieu de 2025)

Objectif : mieux capter la rente économique de l’or

Pourquoi cette réforme ?

– Le Ghana estime ne pas avoir pleinement profité de la flambée des prix de l’or

– L’or a atteint près de 3 000 $ l’once, dopé par les incertitudes économiques et géopolitiques

– Une fiscalité plus dynamique pourrait booster les recettes publiques

D’autres options sur la table ?

Redevances minières ajustables en fonction du prix de l’or, comme au Burkina Faso (7 % au-dessus de 2 000 $/once) et en Côte d’Ivoire (6 % au-dessus de 2 000 $/once)

Réintroduction d’un système progressif, déjà en vigueur avec l’ancien code minier ghanéen (2006)

Une réforme qui pourrait impacter les investisseurs miniers, mais aussi renforcer la contribution du secteur au budget national !

Agence ecofin