Gestion environnementale et sociale dans le secteur minier au Burkina Faso
Le Ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré GOUBA a présidé le lancement officiel des travaux de l’atelier sur la réhabilitation et la fermeture des sites miniers au Burkina Faso, le mardi 9 juillet 2024 à Ouagadougou.
Première du genre au regard de la thématique et des objectifs qu’elle suscite, cette rencontre est organisée par la Direction Générale des Mines et de la Géologie (DGMG). Elle vise à permettre aux acteurs publics et privés du secteur minier de partager leurs expériences en matière bonnes pratiques au niveau national et international afin d’améliorer la gestion environnementale et sociale.
Le secteur minier burkinabè est l’un des plus dynamiques de la sous-région et compte pour beaucoup dans le budget de l’État et les produits d’exportations. Il contribue également au Fonds de réhabilitation et de fermeture des mines à travers un certain nombre de textes qui ont fixé les quotas.
A côté de cette bonne performance, les industries extractives causent d’énormes dégâts environnementaux et sociaux, malgré l’existence d’outils juridiques. C’est pour changer la donne que le ministère en charge des mines en collaboration avec celui en charge de l’environnement et d’autres acteurs du public et du privé, veulent faire en sorte que l’exploitation minière soit plus respectueuse de l’environnement.
« A ce jour, nous n’avons pas beaucoup progressé en matière de réhabilitation des sites miniers », a laissé entendre Yacouba Zabré GOUBA. Il a indiqué que des orientations ont été données par le Chef de l’Etat pour qu’ensemble les ministères en charge des mines et de l’environnement puissent travailler à relever les défis.
Par ailleurs, le ministre en charge des mines, Yacouba Zabré GOUBA, a rappelé un rapport sur l’état des lieux présenté récemment en Conseil des ministres qui fait ressortir les mines industrielles qui ont contribué au Fonds de réhabilitation et de fermeture des mines. Pour lui, l’exploitation artisanale restent à la traîne.
Il nourrit l’espoir que les recommandations qui sortirons de ces 72 heures de travaux puissent aider à la prise de décisions éclairées afin que la question environnementale soit mieux prise en compte dans l’exploitation des ressources de notre sous-sol.
DCRP/MEMC