Exploration aurifère : Endeavour prévoit un budget de 540 millions USD pour 2026-2030

Première société productrice d’or exclusivement active en Afrique de l’Ouest, Endeavour Mining envisage de mettre en service sa sixième mine d’or dans la région d’ici 2028. Dans le même temps, elle compte aussi soutenir les efforts d’exploration pour notamment aboutir sur de nouveaux projets.

Entre 2026 et 2030, l’entreprise minière canadienne Endeavour Mining veut investir au total environ 540 millions USD dans les travaux d’exploration aurifère, principalement sur ses opérations situées en Afrique de l’Ouest. Elle en a fait l’annonce le mardi 2 décembre, précisant un objectif de découverte compris entre 12 et 15 millions d’onces de ressources minérales sur la période sous revue.

Dans le détail, cet investissement soutiendra, apprend-on, des programmes visant à découvrir 6 à 9 millions d’onces de ressources près des mines existantes, ainsi que sur la future mine ivoirienne d’Assafou. Pour rappel, le portefeuille opérationnel actuel d’Endeavour comprend Sabodala-Massawa au Sénégal, Houndé et Mana au Burkina Faso, ainsi que Ity et Lafigué en Côte d’Ivoire. En parallèle, environ 6 millions d’onces supplémentaires sont visées sur de nouveaux projets, toujours en Afrique de l’Ouest, mais aussi dans d’autres régions comme l’Asie centrale.

« Notre programme d’exploration vise à compenser la baisse de production et à prolonger la durée de vie de nos principaux actifs miniers, tout en découvrant de nouveaux projets d’exploration, tant au sein de nos portefeuilles fonciers actuels que dans de nouvelles provinces aurifères très fertiles et encore immatures, où nous pouvons tirer parti de partenariats locaux pour favoriser la découverte de gisements aurifères de premier plan », peut-on lire dans la note.

En attendant de nouvelles mises à jour sur les projets d’exploration, Endeavour Mining veut aussi poursuivre ses efforts sur le volet de l’exploitation. Elle compte notamment lancer les travaux de construction à Assafou en 2026, en vue d’une mise en service fin 2028. Sur la base de ce chantier et des travaux d’optimisation prévus sur les autres mines, le groupe, déjà le plus gros producteur d’or en Afrique de l’Ouest, vise une croissance organique de sa production d’environ 36 % entre 2024 et 2030.

AgenceEcofin

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