Dialogue politique sur la migration, la dégradation des terres et le développement durable dans les pays du G5 Sahel
(Burkina Faso), Dialogue politique de Haut Niveau sur la Migration, la Dégradation des terres et le développement durable dans les pays du G5 Sahel : Ouverture des travaux ce matin à Ouagadougou.
Le Dialogue politique de Haut Niveau sur la Migration, la Dégradation des terres et le développement durable dans les pays du G5 Sahel, a débuté ce jeudi 25 juillet 2019 à Ouagadougou. Organisé par l’Union Africaine en collaboration avec le Ministère de l’Environnement de l’Economie Verte et du Changement Climatique, les travaux des experts ont été ouverts par le Ministre en charge de l’environnement, Batio BASSIERE.
La rencontre qui s’étale sur trois (03) jours regroupe les experts des pays membres du G5 sahel et a pour objectif de trouver une position commune dans l’élaboration d’une stratégie régionale de gestion cohérente de la migration. Le Ministre de l’Environnement de l’Economie Verte et du Changement Climatique Batio BASSIERE, en sa qualité de président de la cérémonie, a salué l’initiative, qui pour lui s’inscrit déjà dans les engagements du Gouvernement Burkinabé. Selon les évaluations des Nations Unies sur la désertification et la dégradation des terres, il y a plus d’un tiers de la superficie de la planète qui est essentiellement en zone sèche.
Partant de ce constat des Nations Unies, le Ministre Batio BASSIERE a indiqué qu’ « En Afrique, plus d’un milliard d’hectares, soit 73% des terres arides sont affectés par la désertification » et que « ces fléaux sont déjà visibles au Burkina-Faso. » Pour lui cette réalité est propre à tous les pays du G5, « ils vivent les mêmes réalités de dégradation de leurs écosystèmes de production, avec les mêmes déstructurations socio-économiques du fait de la désertification et du changement climatique ». D’où la pertinence du thème de ce dialogue, qui en son sens permettra d’interpeller la conscience et la responsabilité individuelle et collective.
Il est à considérer que sans une gestion durable des terres, nos populations du G5 Sahel ne peuvent prétendre à un mieux-être durable. Et en guise de conclusion le Ministre dit attendre de ces réflexions des experts des conclusions et des recommandations pertinentes qu’il pourra partager avec ses ses pairs des pays du G5 Sahel, lors du Segment Ministériel.