La demande de lithium pour les batteries de véhicules électriques pourrait atteindre 1,4 million de tonnes en 2030, contre 75 000 tonnes en 2020. Une explosion de la demande qui suscite l’intérêt de plusieurs pays en Afrique. Pour le moment, seul le Zimbabwe dispose de mines opérationnelles.
En Côte d’Ivoire, le gouvernement a attribué deux nouveaux permis de recherche pour le lithium à la société Millenium Resources CI Sarl. Deux décrets ont été adoptés en ce sens au cours du Conseil des ministres du mercredi 13 septembre.
Les départements concernés par ces licences d’exploration sont Agboville, Tiassalé et M’Batto. D’une durée de validité de quatre ans, ces permis illustrent l’engagement de l’État ivoirien à diversifier le secteur minier au-delà de l’or et du manganèse, les deux principales ressources actuellement exploitées.
Avec l’explosion de la demande de lithium en raison de l’utilisation du métal dans les batteries de véhicules électriques, les investisseurs miniers consacrent davantage de ressources financières pour découvrir de nouveaux gisements, notamment dans les régions sous-explorées par le passé comme la Côte d’Ivoire.
Dans le pays, l’un des projets les plus avancés est celui d’Atex, où les sociétés Firering et Ricca Resources ont conclu un partenariat pour développer l’actif jusqu’à l’étude de faisabilité définitive.
Notons que si l’un ou l’autre de ces permis d’exploration pour le lithium permet de développer une mine, la Côte d’Ivoire rejoindra en Afrique de l’Ouest, le Ghana et le Mali, deux pays où des mines de lithium devraient entrer en service dans les deux prochaines années.
Agence ecofin