Qualifiée de COP africaine, la COP 27 en Egypte s’est ouverte avec beaucoup d’enjeux pour les pays africains en général et pour le Burkina Faso en particulier , c’est une conférence où l’enjeu porté sur certaines thématiques clefs. Il s’agit des questions d’adaptation, les questions du financement à savoir les financements liées aux pertes et préjudices. Les questions liées aux impacts des changements climatiques, les questions d’adaptation et de renforcement des capacités et aux transferts de technologies propres.

L’ambition du Burkina Faso à la COP27, dira le Point focal national des changements climatiques DO Étienne TRAORÉ, est qu’à << la sortie de la conférence de Sharm El Cheikh, des décisions claires et consentuelles puissent être adoptées, pour aider notre pays à réduire sa vulnérabilité face aux changements climatiques.>>

Étant parti du groupe des négociateurs africains, le Burkina Faso veut que l’étape égyptienne dans la lutte contre les changements climatiques, puisse aboutir à des résolutions contraignantes qui doivent permettre au Burkina Faso de mobiliser des financements.

Présent à la COP 27 avec des délégués issus de l’administration, du secteur privé, des institutions sous-régionales, de la société civile, le Burkina Faso veut présenter ses expériences en matière de lutte contre les changements climatiques et nouer des partenariats.

La conférence des parties a un segment technique mais aussi un segment politique qui donne la voie à suivre pour les négociations.

A ce niveau, les négociations côté Burkina Faso seront un peu handicapées en l’absence d’une représentation politique au haut niveau à cette COP27 dont l’ouverture officielle avec les chefs d’État et de gouvernement a eu lieu aujourd’hui lundi 7 Novembre 2022.