Coopération Russie-Afrique : le Ministre Simon-Pierre BOUSSIM prend part au ’Russia Energy Week’’

Le ministre de l’Energie, des mines et des carrières, Simon-Pierre BOUSSIM participe aux côtés de ses pairs africains et russes depuis le mercredi 11 octobre 2023 au ‘’Russia Energy Week’’, un forum qui planche sur les possibilités de la coopération en matière d’Energie. Dans les lignes qui suivent, le ministre BOUSSIM, représentant le Burkina à ce rendez-vous, donne sa lecture à travers un panel qu’il a coanimé le jeudi 12 octobre 2023, sur les opportunités de coopération Russie-Afrique sur la question énergétique.

𝟏-𝐐𝐔𝐄𝐋𝐋𝐄𝐒 𝐏𝐎𝐋𝐈𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐏𝐀𝐘𝐒 𝐀𝐅𝐑𝐈𝐂𝐀𝐈𝐍𝐒 𝐀𝐃𝐎𝐏𝐓𝐄𝐍𝐓-𝐈𝐋𝐒 𝐏𝐎𝐔𝐑 𝐀𝐒𝐒𝐔𝐑𝐄𝐑 𝐔𝐍 𝐃É𝐕𝐄𝐋𝐎𝐏𝐏𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 É𝐍𝐄𝐑𝐆É𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄 𝐃𝐔𝐑𝐀𝐁𝐋𝐄 ?

Nous avons besoin d’une sécurité énergétique dans les différentes étapes de la chaîne de l’énergie, de savoir la production, le transport, la distribution et la commercialisation. Nous avons aussi besoin que cette sécurité énergétique se manifeste dans les différents usages de l’énergie (industrie, agriculture, médecine, sécurité…). Les politiques publiques que nous développons en matière d’énergie doivent aussi tenir compte de l’équilibre intergénérationnel pour préserver la dignité des générations à venir, donc une énergie pro-environnement.

ii) susciter des aspirations pour résoudre les problèmes énergétiques en Afrique ; mettre sur pied un Partenariat transformateur pour l’énergie en Afrique.

iii) lever des fonds aux niveaux national et international pour fournir un financement innovant au secteur énergétique africain ;

iv) renforcer la politique, les règlements et la gouvernance du secteur de l’énergie

v) accroître les investissements dans le secteur de l’énergie,

vi) accélérer les principaux projets régionaux afin de stimuler l’intégration.

𝟐-𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐋𝐄𝐒 𝐀𝐂𝐓𝐈𝐕𝐈𝐓É𝐒 𝐃𝐄𝐒 𝐄𝐍𝐓𝐑𝐄𝐏𝐑𝐈𝐒𝐄𝐒 𝐑𝐔𝐒𝐒𝐄𝐒 𝐒’𝐈𝐍𝐒𝐂𝐑𝐈𝐕𝐄𝐍𝐓-𝐄𝐋𝐋𝐄𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐂𝐄 𝐂𝐎𝐍𝐓𝐄𝐗𝐓𝐄 𝐄𝐓 𝐐𝐔𝐄𝐋𝐒 𝐃É𝐅𝐈𝐒 𝐘 𝐀-𝐓-𝐈𝐋 𝐒𝐔𝐑 𝐂𝐄 𝐂𝐇𝐄𝐌𝐈𝐍 ?

Les entreprises russes peuvent aider à faire un transfert de compétences et de technologies pour résoudre les problèmes énergétiques. Elles peuvent jouer le rôle de partenariat transformateur en mobilisant les fonds. Enfin, elles peuvent participer à la mise en œuvre des projets structurants. Pour nous, c’est une méconnaissance des contextes et des textes réglementaires qui encadrent le secteur qui influence les possibilités d’investissements des entreprises russes. Aussi, du fait de la colonisation, nous avons signé des accords fiscaux avec certains pays occidentaux. Ces accords donnent des avantages comparatifs à ces pays au détriment de la Russie. Aujourd’hui, nous avons dénoncé ces accords et nous estimons que les entreprises russes ont les mêmes chances pour s’intégrer dans notre environnement économique comme n’importe quelle autre entreprise étrangère. Pour nous, il faut donner les mêmes chances à chaque investisseur et aujourd’hui, le terrain à l’entrée et à la sortie sur le marché burkinabè est libre et les entreprises russes peuvent en profiter.

𝐐𝐔𝐄𝐋𝐐𝐔𝐄𝐒 𝐃É𝐅𝐈𝐒 : L’intégration des entreprises russes dans le tissu économique et social burkinabè, surtout qu’elles doivent déloger des entreprises non compétitives qui bénéficiaient des exonérations fiscales et qui n’en bénéficient plus.

• Les défis liés à la barrière linguistique

• L’insécurité imposée par le terrorisme

• Rattraper le retard qu’elles ont sur l’investissement en Afrique par rapport aux entreprises occidentales

• Les sanctions que subit la Russie peuvent ne pas faciliter la mobilité des capitaux russes

• Exécuter les projets de façon rapide telle qu’entendue par les populations africaines.

𝟑-𝐐𝐔𝐄𝐋𝐋𝐄𝐒 𝐌𝐄𝐒𝐔𝐑𝐄𝐒 𝐃𝐄 𝐒𝐎𝐔𝐓𝐈𝐄𝐍 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐈𝐄𝐑 𝐏𝐄𝐔𝐕𝐄𝐍𝐓 Ê𝐓𝐑𝐄 𝐏𝐑É𝐕𝐔𝐄𝐒 𝐏𝐎𝐔𝐑 𝐋𝐄𝐒 𝐏𝐑𝐎𝐉𝐄𝐓𝐒 ?

Le Code de l’investissement qui accorde des avantages fiscaux aux nouvelles entreprises.La garantie souveraine sur les projets contrepartie financière de l’Etat pour le financement des projets et programmes. Le développement des projets en mode partenariat public-privé et public-public.

DCRP/MEMC

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