Congo-Brazzaville : Bientôt un nouveau code gazier pour attirer les investissements

A la Conférence africaine sur l’énergie qui se tient au Cap (Afrique du Sud), le ministre congolais des Hydrocarbures, Bruno Jean-Richard Itoua, a révélé mercredi 1er octobre devant les investisseurs, que le Parlement allait adopter un nouveau code du gaz au courant du mois d’octobre

Une annonce qui tombe à un moment où Brazzaville cherche à attirer davantage d’investissements dans un secteur au cœur de son programme de développement du pays. Le code fournit un cadre juridique pour l’exploration, la production et le développement du gaz dans ce pays, qui espère également doubler sa production pétrolière à 500.000 barils d’équivalent pétrole d’ici le début de la décennie.

Valoriser le gaz au Congo

«Nous sommes guidés par une conviction forte : l’avenir du Congo ne peut pas reposer uniquement sur le pétrole, il doit aussi reposer sur le gaz,» a déclaré le ministre congolais des Hydrocarbures, rapporte l’agence Reuters. «C’est pourquoi nous avons placé la valorisation du gaz au cœur même de notre stratégie,» a-t-il ajouté.

La production de gaz du Congo-Brazzaville a été soutenue par la concession offshore Marine XII d’Eni, qui contient les champs de Nene et de Litchendjili, actuellement en exploitation, et les découvertes non développées de Minsala et de Nkala.

En août dernier, le groupe italien Eni a annoncé le transfert de Chine de son unité flottante de gaz naturel liquéfié pour le site congolais de Nguya pour la mise en œuvre de la deuxième phase de son projet Congo LNG. Cette unité multipliera par quatre sa production actuelle, pour atteindre 3 millions de tonnes par an d’ici fin 2025.

Le ministre assure que le projet renforcerait le rôle du Congo sur le marché international du gaz et contribuerait à répondre aux besoins nationaux en électricité et en matières premières industrielles. «Ce projet est plus qu’une simple prouesse industrielle, c’est un symbole de notre volonté de diversifier notre mix énergétique.»

Outre l’Italien Eni, la société chinoise Wing Wah, le géant français TotalEnergies et Trident Energy sont actives dans le pays. Le prochain cycle d’octroi de licences pétrolières et gazières sera lancé avant la fin de l’année, a promis le responsable gouvernemental congolais. Il a, en quelque sorte, lancé les hostilités.

Par AJ.S, Comité Éditorial

Géo-Canal-Info

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