Commémoration de la Journée Internationale de la Protection de la Couche d’Ozone 2024 : Roger BARO lance un appel à l’engagement de tous
𝘊’𝘦𝘴𝘵 𝘶𝘯𝘦 𝘥𝘦́𝘤𝘭𝘢𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘶 𝘔𝘪𝘯𝘪𝘴𝘵𝘳𝘦 𝘥𝘦 𝘭’𝘌𝘯𝘷𝘪𝘳𝘰𝘯𝘯𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵, 𝘥𝘦 𝘭’𝘌𝘢𝘶 𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘭’𝘈𝘴𝘴𝘢𝘪𝘯𝘪𝘴𝘴𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘙𝘰𝘨𝘦𝘳 𝘉𝘈𝘙𝘖 𝘢̀ 𝘭’𝘰𝘤𝘤𝘢𝘴𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦́𝘮𝘰𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘭𝘢 37𝘦 𝘫𝘰𝘶𝘳𝘯𝘦́𝘦 𝘪𝘯𝘵𝘦𝘳𝘯𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘢𝘭𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘗𝘳𝘰𝘵𝘦𝘤𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘊𝘰𝘶𝘤𝘩𝘦 𝘥’𝘰𝘻𝘰𝘯𝘦, 𝘤𝘦́𝘭𝘦́𝘣𝘳𝘦́𝘦 𝘤𝘩𝘢𝘲𝘶𝘦 16 𝘴𝘦𝘱𝘵𝘦𝘮𝘣𝘳𝘦
<< La Communauté internationale célèbre le 16 septembre de chaque année, la Journée Internationale de la Protection de la Couche d’Ozone (JIPCO), proclamée par l’Assemblée Générale des Nations Unies, dans sa résolution 49/114, le 19 décembre 1994.
Cette année, le thème retenu pour la célébration de la 37e Journée est : « Protocole de Montréal : Faire progresser l’action climatique ». Le choix du thème se justifie par la persistance de l’utilisation des substances qui appauvrissent la couche d’ozone dont les gaz de type hydrofluorocarbures (HFC) et des effets nocifs des émissions desdits gaz sur l’action globale engagée en faveur du climat.
Partie prenante au Protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone et de l’amendement de Kigali qui prévoit l’abandon progressif des gaz de type hydrofluorocarbures (HFC), le Burkina Faso est demeuré constant dans son engagement à opérer les réformes politiques et institutionnelles favorables et développer des initiatives concrètes sur le terrain.
En effet, dans le Plan d’Action pour la Stabilisation et le développement (PA-SD), référentiel d’orientation de l’action politique en vigueur, l’objectif stratégique est « d’inverser la tendance de la dégradation de l’environnement et des ressources naturelles pour favoriser la résilience climatique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre ». L’ambition est de faire passer la quantité de carbone séquestrée de 5,2 millions de tonnes eqCO2 en 2021 à 15 millions de tonnes eqCO2 en 2025.
Sur le plan institutionnel, le pays s’est doté d’un Laboratoire d’Analyse sur la Qualité de l’Environnement et mis en place la direction du Bureau National Ozone (BNO) dont la mission principale est d’assurer l’exécution technique des missions de la direction générale de la préservation de l’environnement en matière de coordination et de suivi de la Convention de Vienne et de son Protocole de Montréal.
Sur le terrain, de nombreux projets sont mis en œuvre à travers les mécanismes du Protocole de Montréal et les partenariats bilatéraux et multilatéraux. Le Plan de gestion de l’élimination des HCFC Phase 2023-2025, l’Extension du projet de renforcement de l’appui institutionnel Phase XV pour le Burkina Faso, et le Projet « Refroidissement respectueux de l’Ozone et du Climat en Afrique de l’Ouest et Centrale (ROCA) peuvent être cités en exemple. Des initiatives de moindre envergure comme les sous-projets pilotes de réhabilitation de l’Abattoir Frigorifique de Ouagadougou (AFO), d’acquisition d’outils de formation au profit des centres de formation et des techniciens en froid et climatisation, et l’efficacité énergétique dans le bâtiment administratif méritent également d’être signalées.
Tous ces projets et programmes sont orientés principalement sur l’élimination des HCFC, l’utilisation de technologies efficientes en énergie et respectueuses de l’ozone et du climat.
Pour marquer le clou de la 37ème journée au Burkina Faso, mon département mènera une campagne de proximité pour le contrôle de sociétés et/ou structures d’importation et de commercialisation de réfrigérants et les équipements les contenant ainsi que des ateliers de maintenance au cours de laquelle le meilleur atelier de maintenance en froid et climatisation de Ouagadougou sera récompensé. Une journée Portes Ouvertes du Bureau national Ozone et le contrôle de la qualité des réfrigérants des véhicules et sensibilisation des usagers seront également réalisés.
Dans le moyen terme, le ministère en charge de l’environnement prévoit :
– des contrôles continus de la qualité des réfrigérants sur l’étendue du territoire national et des équipements les contenant;
– la mise en place de deux centres d’excellence à Bobo-Dioulasso et à Ouagadougou ;
– la mise en place d’un système de certification pour l’utilisation des fluides naturels ;
– l’adoption du texte réglementaire sur l’étiquetage énergétique des équipements de froid et de climatisation.
Pour la réussite de ces actions, mon département appelle à l’engagement de tous pour un environnement moins pollué, moins réchauffé et vivable. Il est plus qu’urgent d’agir car comme l’avertit ce dicton « Dieu pardonne toujours, les Hommes parfois, et la nature jamais ». >>
DCRP/MEEA